Départ = N48°48.948 E002°25.728
Au sein du square de l’Artificier François, vous pouvez observer le bâtiment de l’ancienne bibliothèque d’Alfort, construit par Dumortier en 1934.
Ce square, autrefois connu sous le nom de square du moulin Rieffel a pris le nom d’artificier François suite à l’acte héroïque réalisé par ce dernier le 25 aout 1944. En effet, lorsque la garnison allemande quitte le fort de Charenton en 1944, elle laisse derrière elle 1.000 tonnes d’explosifs, disposés en divers endroits, transformant le fort en une véritable bombe à retardement. Henri François réussit héroïquement à désarmer le dispositif. Il mourra quelques mois plus tard, tué lors d’une explosion provoquée par l’un de ses camarades. Deux plaques commémoratives rappellent cet évènement, l’une à l’entrée du Fort de Charenton, l’autre dans le square de l’Artificier François.
Profitez d’être dans ce square, abritant aujourd’hui la Maison pour tous d’Alfort, pour compter le nombre de vases présents dans le square de l’artificier François. Remplacez la lettre A par cette valeur.
Longez la Marne par la promenade Paul Cézanne et empruntez le quai Fernand Saguet pour rejoindre la rue Nordling.
Etape 1 = N48°48.940 E002°25.267
Sainte-Agnès est née de la campagne de constructions nouvelles lancée en 1930 par le Cardinal archevêque de Paris Jean Verdier : les « Chantiers du Cardinal ». Edifiée en 1932-33 par les architectes Brillaud de Laujardière et Raymond Prudhomme, elle est une des plus novatrices de son époque, s’inscrivant dans la lignée de l’église Notre-Dame du Raincy, réalisée par l’architecte Auguste Perret.
L’ossature en béton permet de larges ouvertures latérales, ainsi que l’utilisation de la toiture terrasse, révolutionnaire pour ce type de bâtiment. Le béton n’est pas apparent en façade mais revêtu de comblanchien ou d’enduit à la pierre pilée. L’ornementation Art déco est omniprésente, en particulier le A de Sainte-Agnès mais aussi le MA de Maisons-Alfort, ainsi que le dessin des verrières et de la ferronnerie. Les vitraux de Max Ingrand évoquent l’Histoire Sainte, les vies de la Vierge et de Sainte-Agnès.
De combien de panneaux en bois dorés, réalisés par Max Ingrand, se compose le chœur de l’église ? Remplacez la lettre B par cette valeur.
Rejoignez ensuite l’Avenue du général Leclerc. Il s’agit d’une des artères principales de Maisons-Alfort.
Etape 2 = N48°48.906 E002°25.318
Il ne reste aujourd’hui que la façade de la distillerie de la Suze, une des usines phares de Maisons-Alfort à la fin du XIXème siècle. L’établissement est édifié en 1934 par l’architecte Paul Fénard, le directeur et fondateur étant Fernand Moureaux, qui sera également à l’initiative de la construction de l’église Sainte-Agnès toute proche.
L’usine fabrique la fameuse Suze, liqueur à base de gentiane, mais aussi des liqueurs et des sirops, puis, à partir de 1960, différents apéritifs. Elle est transférée à Créteil lors de son regroupement avec l’usine Pernod en 1965. Les cycles Lejeune s’y installent, puis quittent les lieux en 1984. Dès lors, la démolition des bâtiments est inéluctable et laisse place à de nouveaux bâtiments d’habitation.
La façade conservée, d’inspiration Art Déco, rappelle le passé industriel de la ville. Ces métopes sont ornées des armoiries de différentes villes françaises dont Maisons-Alfort.
Regardez bien la façade dans sa globalité. De combien de blasons est-elle composée ? Remplacez la lettre C par cette valeur.
Continuez ensuite sur l’Avenue du général Leclerc, avenue orientée transversalement vers le sud-est et qui coupe la ville en deux parties. La partie nord-est est principalement résidentielle, alors que la partie sud-ouest abrite la majeure partie des équipements urbains.
Etape 3 = N48°48.823 E002°25.554
La Société Anonyme des Habitations Economiques de la Seine confie à l’architecte Henri Guyon la réalisation de 141 logements collectifs, 11 boutiques et 41 pavillons. L’entrée de cet ensemble est situé sur l’Avenue du Général Leclerc, axe majeur de Maisons-Alfort. A l’instar d’autres réalisations de l’architecte, telle la « Ruche » à Saint-Denis, l’opération se caractérise par une composition mixte (immeubles et maisons individuelles), visant à répondre aux besoins de différents types de familles. Les pavillons avec jardins sont situés en fond de parcelle, au calme et en retrait par rapport à l’avenue.
Edifiée entre 1932 et 1935, l’opération reflète un certain conservatisme, tant d’un point de vue urbain qu’architectural. Le plan masse, avec sa grande cour ouverte et son porche monumental donnant sur l’avenue, rappelle les premiers ensembles collectifs sociaux réalisés à Paris au début du XXème siècle pour la fondation Rothschild. L’architecture conserve un aspect pittoresque, avec ses façades revêtues de briques blondes et légèrement ondulantes ainsi que ses toits à deux ou quatre versants.
Observez les deux façades de l’Avenue du Général Leclerc. Combien de lucarnes rampantes ou en chien couché voyez-vous ? Remplacez la lettre D par cette valeur.
Final :
Vous trouverez la cache en
N48°48. (A*D*D)-20
E002°25.(B*C*D*2)-C