Point de départ = N48°50.790 E002°25.875
C’est ici que vous trouverez le groupe scolaire Sud qui est un exemple intéressant d’équipement scolaire moderniste de l’entre-deux-guerres. Il fut dessiné par les architectes Henri Quarez et Gustave Lapostolle, tous deux très actifs à Vincennes. Le chantier démarra en 1937 et ne fut achevé qu’en 1952, car, suite à l’augmentation de la population, l’école initialement prévue fut agrandie et le chantier prolongé. Sur la façade située rue du Docteur Lebel, le développement horizontal est accentué par la série de fenêtres du premier étage réunies en bandeau et par le long linteau blanc situé au-dessus des entrées principales. Les ferronneries des portes sont particulièrement soignées. Les volumes arrondis qui les encadrent présentent de larges ouvertures pour assurer une bonne visibilité depuis l’intérieur.
Derrière ce volume d’entrée, l’école déploie autour des cours de recréation d’imposants corps de bâtiments qui occupent une bonne partie de l’îlot. Les façades sur cours sont caractérisées par de larges surfaces vitrées destinées à assurer un bon niveau d’éclairement et de ventilation.
Profitez d’être devant cette école pour compter le nombre d’abeilles présentes sur la façade. Remplacez la lettre A par cette valeur.
Déplacez-vous vers le sud pour rejoindre la rue Jean Moulin et observer la cohérence de l’ensemble du projet, y compris dans le traitement des clôtures. Tournez ensuite à gauche, rue Estienne d’Orves, pour rejoindre la rue Eugénie Gérard.
Etape 1 = N48°50.779 E002°25.983
Cette maison, réalisée par l’architecte Louis Sorel et construite en 1910, attire l’attention par la variété des éléments décoratifs qui animent les éléments en pierre et les ferronneries. A gauche, l’entrée surmontée d’une arcade en arc surbaissé est située en contrebas par rapport au niveau de la rue. A droite, une avancée en maçonnerie permet d’éclairer le volume en double hauteur d’un atelier, grâce à une large ouverture et une verrière situées juste au-dessous du balcon du deuxième étage. Il s’agit de l’atelier de Charlotte Chauchet-Guilleré, peintre et épouse de René Guilleré, fondateur de Primavera (boutique de création pour les magasins Printemps). Ils furent les premiers propriétaires de la maison.
L’architecte Sorel utilise ici des références variées en organisant une façade non symétrique qui joue avec les irrégularités des travées et des ouvertures. Observez les motifs animaliers sculptés et le singe en mosaïque, dont les couleurs restent éclatantes.
Profitez pleinement de cette façade et relevez le nombre de pans composant la verrière de l’atelier. Remplacez la lettre B par cette valeur.
Poursuivez la rue Eugénie Gérard qui offre d’autres exemples de maisons originales aux façades soignées pour rejoindre la rue Villebois Mareuil. Poursuivez à droite vers la rue de Montreuil.
Etape 2 = N48°50.836 E002°26.073
Cet immeuble situé à l’angle du 1, avenue Lamartine et de la rue de Montreuil a été réalisé en 1910 selon les dessins d’Henri Quarez, l’un des deux architectes du groupe scolaire Sud. Pour ce programme d’immeuble de rapport en centre ville, la pierre de taille recouvre l’ensemble des façades sur rue. Le matériau permet de souligner les consoles et les clés de voûtes avec des décors sculptés d’inspiration Art nouveau. Feuilles, branches et bogues de marronnier se retrouvent ainsi dans les reliefs en pierre et les ferronneries. Les vantaux de la porte d’entrée sont ornés de volutes géométriques et de feuillages. Dans la niche sculptée de la sonnette, le thème du marronnier est exploité de manière inattendue.
En vous éloignant, vous pourrez apercevoir l’ensemble du bâtiment, et notamment la coupole surmontée d’un lanternon qui couvre l’arrondi de l’angle et souligne le croisement des voies.
Les dimensions des lucarnes montrent la recherche d’un bon éclairement des combles.
Contemplez la porte d’entrée de cet immeuble et comptez le nombre de spirales présentes sur celle-ci. Remplacez la lettre C par cette valeur.
Empruntez la rue du Midi pour traverser le quartier Basse-cour, quartier issu du lotissement de l’ancienne basse-cour destinée à loger les domestiques attachés au château.
Etape 3 = 48° 50.828 E002°26.288
L’immeuble du 72 rue Raymond du Temple et la maison du 70 de la même rue permettent d’apprécier la différence d’échelle entre le bâti plus ancien du quartier Basse-cour et celui de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. La série de maisons comportant un ou deux étages au-dessus du rez-de-chaussée, garde la simplicité et les proportions modestes du bâti de bourg. Elles sont représentatives des alignements bâtis du quartier tels qu’ils étaient fin XVIIIe-début XIXe siècle. L’immeuble de rapport en brique, qui structure l’angle, montre un processus de densification lié au développement de la ville de Vincennes. Les façades en brique sont simples et sans avancées. Des éléments de décor polychrome se concentrent au niveau de l’encadrement des baies, au-dessus des linteaux. Chaque étage présente un traitement différent qui vient se raccorder aux appuis des fenêtres de l’étage supérieur, et accentue ainsi la verticalité de l’ensemble.
Vous pouvez découvrir sur votre gauche l’église Notre-Dame, projetée par l’architecte Lesueur et achevée en 1833. Le bâtiment fut agrandi en 1896 et en 1934.
Observez les immeubles des 70 et 72 rue Raymond du Temple et comptez le nombre d’étages de différence entre ces deux immeubles, combles compris. Remplacez la lettre D par cette valeur.
Poursuivez le long de la rue du Midi, jusqu’au cours Marigny. Observez sur la gauche l’hôtel de ville construit en 1891 et agrandi en 1935 par les architectes Quarez et Lapostolle.
Final :
Vous trouverez la cache en
N48°50.(A-1)*B2*D
E002°26.(A+B-D)*B*C+B