On ne trouve pas dans les dictionnaires cette appellation « détré » ou « d’étrait » qui semble être localisée à la région Grenobloise, voire Trièvoise et issue d’un patois local. On trouvera plutôt l’expression « travail à ferrer » ou plus simplement « travail », comme par exemple dans le Larousse Agricole, édition de 1925.
Si, dans la plupart des cas, il est possible de ferrer un cheval sans entrave particulière, à l’époque où l’on ferrait les bœufs, on utilisait cet appareil. En effet, contrairement au cheval qui peut rester le temps d’un ferrage sur trois pattes, la morphologie du bœuf ne le lui permet pas.
L’atelier est constitué d’un bâti robuste à 3 ou 4 montants verticaux et d’un dispositif de treuillage à sangles (ventrières). Il est possible de ferrer un ou deux pieds à la fois avec une relative sécurité pour le maréchal-ferrant, rarement atteint ou blessé par l’animal.
Le détré de Lavars a été opérationnel jusqu'à la fin des années 50, avec un maréchal-ferrant qui passait au village 2 fois par mois. Depuis quelques années, le dispositif de treuillage par sangles a été retiré, les enfants du village avaient tendance à s'en servir de balançoire...
Le container de la cache se différencie un peu du traditionnel tupperware et se marie parfaitement avec son environnement. Merci d'en prendre soin!
A noter qu'il n'y a pas de stylo pour le logbook, il faudra en avoir un.