En 1892 Félix Poulat (Maire de Grenoble pendant 6 mois en 1896), fait bâtir l’usine hydroélectrique du Pont de l’Oule. Elle est alimentée par les eaux de la Vence détournées en amont dans une conduite forcée. Cette construction était destinée à alimenter une brasserie qu’il exploitait depuis près de dix ans.
Oule est la francisation du nom commun occitan ola, prononcé oul(o), signifiant « marmite dépourvue d'anses », ou "chaudron", désignant des trous d'eau de forme circulaire formés par l'érosion dans des torrents ou d'anciens cours d'eau.
La centrale hydroélectrique fournissait également l’électricité servant à faire fonctionner des lampes disposées sur la voie publique. Ainsi, au début du XXe siècle, Saint-Egrève possédait déjà un début d’éclairage public.
La centrale hydroélectrique est toujours en activité. Elle produit chaque année près de 2,5 millions de kilowatts par heure, ce qui correspond à la consommation annuelle d’environ 640 foyers.
Source : site ville Saint Egrève.
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