Jean Mahé, boulanger de son état se fait alors un plaisir de faire croustiller les grosses boules, les pains de 6 livres les gâteaux du dimanche, les brioches et mêmes les pâtés à l’époque des cochonnailles et pendant les années de guerre, les pains noirs. En 1950, les boulangeries apparaissent le four s’éteint et la végétation prend possession des lieux.
En 1988, l’association Loisirs arts et patrimoine soucieuse de sauvegarder le patrimoine de Pornichet prend connaissance de la présence de ce vieux four abandonné depuis presque 40 ans et décide de le restaurer. Pour la petite histoire, la municipalité devient propriétaire du four en échange d’un terrain avec un promoteur… Jean-Claude Chelet, maçon spécialisé dans les fours à pain de la Presqu’île se charge de la restauration.
Le dimanche 4 septembre 1988 aura lieu l’inauguration du four à pain de Prieux en même temps que le nom de l’avenue qui le borde : l’avenue Gustave Flaubert. Les pornichétins sont nombreux pour voir le cortège formé par la municipalité représentée par Jean-Claude Empereur, quelques officiels, la reine de Pornichet et ses dauphines, le comité de foire, Robert Lepage et ses acolytes de l’association Loisirs arts et patrimoine. Malgré la pluie, cette journée a été l’occasion pour tous de faire la fête avec les musiciens de La Lyre.
L’intérêt pour ce four ne dure que quelques années puis ponctuellement, pendant les journées du patrimoine. En 1999, Jean-Claude Chelet, le maçon-boulanger, se remet à l’ouvrage et fait cuire 400 pains en deux jours, les pornichétins sont présents et se régalent avec ces pains cuits à l’ancienne au feu de bois.
Dimanche 27 juin 2010, Robert Lepage est toujours président de l’association Loisirs arts et patrimoine et une fois de plus avec la municipalité et le comité de quartier de Prieux, ils ont inauguré ce four à pain de Prieux dans la plus pure tradition.
Bonne balade, soyez discret avec le voisinage !