Les Soeurs de la Providence de Portieux (Vosges), vivent en priorité les quatre vertus fondamentales de simplicité - pauvreté - charité - et abandon à la Providence.
La mission des religieuses de la congrégation de la providence est polyvalente : pastorale, santé, éducation, banque, mission à l'étranger.
Cette congrégation subsiste difficilement dans le département qui l’a vu naître. Ces dernières années, le couvent a perdu beaucoup de ses sœurs. Il abrite désormais une maison de retraite (EPHAD) et accueille des groupes qui viennent vivre leur foi au couvent.
Histoire de la Congrégation des Sœurs de la Providence:
Fondée le 14 janvier 1762 par le Bienheureux Jean-Martin Moyë, pour l’instruction et l’éducation des enfants pauvres de la campagne, la congrégation se répandit en France, puis en Europe. En 1875, marchant sur les traces de leur fondateur parti comme missionnaire en Chine de 1771 à 1783, les sœurs prennent la route de l’Asie (Chine, Vietnam, Cambodge) et y poursuivent l’œuvre d’éducation.
Après la révolution, son œuvre s'est rapidement développée. De Lorraine, à travers les deux branches, les Sœurs de Portieux et les Sœurs de Saint Jean de Bassel, les sœurs de la Providence se sont répandues en Belgique, en Italie, en Suisse, aux États-Unis, au Brésil, Au Mexique, à Cuba ainsi qu'en Indochine et en Mandchourie.
Quelques chiffres impressionnants, en 1935 :
- Crèches : la crèche de Culaogien a accueilli 1039 enfants. Dans le même temps, les sœurs ont baptisé 4675 enfants dont 4127 avaient recueillis dans les crèches des divers établissements,
- Orphelinats : 997 enfants étaient élevés dans les 6 orphelinats des Sœurs,
- Hôpitaux et Hospices : plus de 31 131 malades ont été accueillis dans les hôpitaux et hospices (construits par les soeurs elles-mêmes),
- Enseignement : les sœurs dirigent, en 1935, les écoles de 36 paroisses.
Sources : internet - Corref, Vosges matin, belleindochine ...