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Broquette et Maison rouge - Circuit Seine Port # 9 Traditional Geocache

Hidden : 2/23/2016
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


 La Broquette

Autrefois, cette propriété faisait partie du domaine de Croix-Fontaine et en formait l’extrémité la plus proche du village vers le sud. M. Guyot, qui en était propriétaire, céda cette partie le 30 avril 1795 à un Anglais, John Norris. La seule maison existant alors était le bâtiment recouvert de tuiles touchant à la route de Nandy. Le jardin était dessiné à la française avec une grande pièce d'eau entourée d'allées de tilleuls. Dans la partie boisée. il y avait une glacière dont il reste encore l'emplacement. François Douche, bachelier ès lois, l'acheta en 1800. C'est lui qui fit construire la maison actuelle et transforma le parc, ne gardant dans son état d'origine que le potager, qui est depuis resté tel.

Personnalité de Seine-Port, M. Douche en fut maire de 1808 à 1814, puis de 1821 à 1833, faisant presque toujours partie du conseil municipal. Bienfaiteur du village, c'est à lui que l'on doit l'horloge qui se trouve sur le clocher. Il l'acheta en 1840 à Jean Wagner, horloger du roi, pour la somme de 1.000F, somme considérable pour l'époque. À sa mort en 1845, il fit don à la commune de rentes importantes pour ses œuvres de bienfaisance. M. Graintgens lui succéda puis ce fut Charles-Alexandre Broquette, ingénieur chimiste. Il eut une certaine notoriété par ses recherches sur la fabrication artificielle du bleu indigo pour la teinture. Il installa même un laboratoire dans sa maison et y fit de nombreuses expériences. À sa mort, le 20 avril 1872 à Seine-Port, son fils Alexandre en hérita, mais y vint moins souvent.

Il se lia pourtant avec son voisin, Ernest Legouvé et sa famille. Ainsi avait-il pris l’habitude de venir le voir pour faire une partie de croquet ou, après le dîner, jouer au billard. Ces rencontres régulières auxquelles participaient les petits-enfants de l'écrivain lui donnèrent l'occasion de les apprécier et de les prendre en affection.

Aussi, lorsqu'il mourut en 1909, célibataire, sans héritiers directs, légua-t-il sa propriété à l'un d’entre eux, au peintre George Desvallières [George sans s est le prénom anglais qui lui a été donné en souvenir de sa grand-mère, Georgina Mac Kenzie, d’origine écossaise] Desvallières, qui avait déjà acquis quelque célébrité dans la peinture, n'y habita pas tout de suite car Broquette en avait donné l'usufruit à sa gouvernante, Mme Allard. Il n’y vint réellement qu’à partir de 1929. Auparavant, c'est au Clos (21 et 23 rue Legouvé) dans la maison qui avait été construite dans le potager de Legouvé, qu'il séjournait durant l'été.

Desvallières appelait cette maison, en souvenir de son généreux donateur, la Broquette, mais ce n'est pas là qu’il travaillait à son art. Son atelier se trouvait de l’autre côté de la Seine, dans les bois qui se trouvent au-dessous de la gare. Il s’y rendait chaque jour avec son bateau, sans trop se préoccuper du temps, pour y peindre des œuvres destinées à des sanctuaires comme celui de Douaumont ou la cathédrale d'Arras [Il s’était voué à la peinture religieuse à la suite d’un vœu formulé pendant la guerre de 14-18]. Toujours alerte malgré son âge, il continua jusqu'à la fin de sa vie à mener à la rame la lourde barque de fer que lui avait forgée son fils Richard. Au moment de la Libération, une patrouille américaine s'étant présentée à la Broquette pour déceler une batterie allemande qui tirait sur le passage de l'armée, Desvallières, qui connaissait les lieux, en prit sans hésiter la tête, sans craindre d'escalader les murs malgré ses quatre-vingt-quatre ans. Il a laissé dans l'église de Seine-Port une toile dramatique pour le monument aux morts, représentant le Christ portant un soldat mort, souvenir de son fils Daniel tombé sur le front d'Alsace. Créateur des "Ateliers d'art sacré" avec Maurice Denis, président du Salon d'automne, membre de l'Institut, il est mort à quatre-vingt-neuf ans laissant la Broquette à ses enfants, où son gendre, Pierre Isorni, réalise à son tour une œuvre picturale.

 

Maison-Rouge

L'origine de cette appellation demeure inconnue. Bouret possédait bien de l’autre côté de la Seine un fief du nom de Maison-Rouge, mais le rapport entre la maison et le fief ne parait pas évident. Toujours est-il que cette maison se trouvait au milieu des vergers et potagers du financier. Du reste, elle figure sur le plan de 1785, avec un autre bâtiment qui lui était parallèle et qui a disparu. Elle a donc fait partie du domaine du Pavillon du roi jusqu'à ce que Jean-Joseph Besnard achète celui-ci à M. Périer-Desbains, en 1819. Deux ans plus tard, en effet, il revendait le château à un groupe de spéculateurs, les frères Thomassis et Grossetête, dont le but était de le dépecer pour en tirer profit. Besnard, qui se méfiait d'eux, fit d'ailleurs spécifier dans l'acte de vente qu’ils ne devaient entreprendre aucune coupe de bois, ni aucune démolition tant qu'ils ne seraient pas acquittés du montant de la transaction.

Besnard se réservait, en outre, le mobilier intérieur du château ainsi qu'"une maison rouge, inhabitée et en ruine" avec le terrain qui l'entourait d'environ deux hectares. Il est probable que cette maison des jardiniers ou du régisseur de Bouret ait été abandonnée au moment de la période révolutionnaire, et qu'en 1821 elle eut cet aspect de ruine tout en gardant son charme puisque Besnard se la réserva pour lui. Il la remit en état et la garda jusqu’en 1830. Il la vendit alors à M. Huart qui la céda, à son tour, en 1839, à la veuve d’un autre Besnard, MarcPierre, peut-être parent du premier. C'est cette dernière qui, à partir de 1842, loua la maison à Ernest LeGouvé.

Depuis huit ans, c’était la troisième maison que Legouvé louait à Seine-Port. Bien qu'elle lui plut tout de suite, il attendit sept ans comme locataire avant de se décider à l'acquérir en 1849. Ce long temps d’observation lui avait permis de l'apprécier et d'en devenir totalement amoureux. Très vite, elle fut pour lui un havre de bonheur et de paix qu'il retrouvait tous les ans pendant la saison d’été de juin à novembre. Cette habitude, devenue un véritable rituel, demeura immuable jusqu'à la fin de ses jours en 1903. Lorsqu'il s’y installa, Legouvé, après s’être essayé dans le roman, venait de se lancer dans l’art dramatique. Il avait eu un premier succès avec Louise de Ligne-rolles en 1838, mais c’est avec la représentation d'Adrienne Lecouvreur au Théâtre-Français qu'il remporta un réel triomphe. C'était le résultat de sa collaboration avec Scribe. On était en 1849. Grâce à cette heureuse réussite qui laissa prévoir d'abondants droits d'auteur et avec l'aide obligeante de Scribe, Legouvé put enfin devenir possesseur de la maison de ses rêves. Dès lors, il l'aménagea à son goût.

Pour y loger sa famille et les nombreux amis qui venaient lui rendre visite, il fit construire sur la façade nord une petite aile qu'il décora avec les moulages des bas-reliefs de la fontaine des Innocents de Jean Goujon, et comme pour bien montrer que l'on était dans la maison d'un auteur dramatique, il fit apposer aux deux angles les masques antiques de la comédie et de la tragédie. Dans le jardin, il fit dessiner pour le passage de la source Saint-Louis qui le traversait une petite rivière anglaise où l'eau se déversait avec un agréable murmure de bassin en bassin.Les pelouses furent agrémentées par de somptueux massifs de fleurs.

Comme il aimait les arbres, il en planta de toutes espèces: paulownia, catalpa, tulipier, sophora, koelreuteria, marronnier, noyer d'Amérique, hêtre pourpre… Tous les matins, il allait visiter son jardin, respirant ses fleurs, surveillant ses arbres, discutant avec son jardinier ou coupant un bouton fané. Tout en profitant de la vie familiale et de longues promenades champêtres dans la forêt de Rougeau, il travaillait à écrire ses œuvres pour le théâtre, comme Un jeune homme qui ne fait rien ou Médée que la célèbre tragédienne italienne, Adélaïde Ristori, joua avec le plus grand succès sur les scènes d'Europe et d’Amérique, et plus tard, des livres à caractère didactique.

Cette retraite campagnarde n'était pas pour lui un isolement, bien au contraire il adorait recevoir. Il aimait appeler sa maison l'auberge du Lion d’Or. Venait qui voulait. À Paris, son salon accueillait toutes les personnalités des arts et des lettres du moment: de Berlioz à Delacroix et de Liszt à Mérimée. À Seine-Port en revanche, ne venaient que les intimes. Ainsi, Labiche faisait-il de fréquentes visites en voisin depuis son château de Lagrange, près de Coubert. C'était un convive d'une intarissable drôlerie, dont les traits d'esprit fusaient à tout moment. On raconte que Gounod, rentrant un soir chez lui, dit à sa femme: "Vite quelque chose à manger. Je viens de dîner chez Legouvé, mais il y avait Labiche qui nous a tant fait rire que je n’ai rien pu avaler". Labiche et Legouvé avaient écrit ensemble une pièce, La cigale chez les fourmis, qui fut jouée avec succès au Théâtre-Français. Legouvé s'était attaché au rôle de la cigale, tandis que Labiche peignait les fourmis. A propos de cette collaboration, Labiche déclara un jour: "Mon ami Legouvé a un grand défaut que je dois vous signaler: il aime les femmes. Je me souviens qu’un jour nous faisions une pièce dans laquelle se trouvaient naturellement un mari et sa femme. Il m’écrivit: "Caressez le mari, je caresserai la femme." Je réclamai inutilement". Scribe, bien sûr, vint aussi à Maison-Rouge.

Il y venait un peu de droit pour avoir contribué à son achat. II y venait aussi comme collaborateur car, après Adrienne Lecouvreur, les deux amis écrivirent encore Les contes de la reine de Navarre et Bataille de dames. Un des habitués de la maison était Victor Schoelcher, journaliste libéral et homme politique, qui fut ministre quelque temps pendant la révolution de 1848. C'est alors qu’il fit voter l’abolition de l’esclavage, acte qui lui vaut encore une certaine notoriété. Il dut s'exiler en Angleterre pendant le Second Empire et ne revint à Seine-Port qu'après 1870. Il y faisait de longs séjours ne manquant jamais d’aller se baigner dans la Seine par les temps les plus frais. Un autre "quarante-huitard", Jean Reynaud, ancien "saint-simonien", philosophe qui devint secrétaire d'État à l'Instruction publique en 1848, était aussi un grand ami de Legouvé. C'est ainsi qu'il fit la connaissance de celle qui devint sa femme à Maison-Rouge.

Peu après, il y revint en voisin, lorsqu'il loua de 1844 à 1846 une maison, aujourd'hui disparue, rue de Croix-Fontaine, près de la maison du garde de la propriété Piollet. Paul Déroulède, qui ne pouvait guère se référer aux précédents visiteurs, lui le chantre de la revanche, s'est rendu également dans cette maison pour lire à Legouvé sa pièce La Moabite dont la représentation avait été interdite. Parmi les hommes politiques, notons aussi le passage de Paul Deschanel dans sa jeunesse, bien avant qu'il ne devint un éphémère président de la République. Par ailleurs, il faut rappeler les visites de poètes tels que François Coppée ou celle de Sully Prudhomme venu présenter sa candidature à l'Académie. Autre postulant célèbre, Paul Féval, l'auteur de l'immortel Bossu. "Si tu ne vas pas à Lagardère" Lagardère est donc venu à Legouvé. Mais celui-ci en bon escrimeur qu'il était, a paré la botte de Nevers, disant à l'auteur du Bossu qu'il avait un autre candidat et ne voterait pas pour lui.

À tous ces hommes de lettres, il faut ajouter les nombreux artistes dramatiques venant saluer le maître. Mais seul François Régnier de la Brière, sociétaire de la Comédie-Française, s'y rendait régulièrement. C'était l'occasion d'évoquer avec son hôte de vieux souvenirs de théâtre, Talma, Mlle Mars !… Des peintres y faisaient de courts séjours. C'est Élie Delaunay, auteur de grands tableaux aux sujets historiques et de nombreuses fresques dont l'une décore le Panthéon, mais qui fut également un excellent portraitiste.

À Seine-Port, il a peint plusieurs portraits de Mme Desvallières, la fille de son hôte, et de son hôte lui-même dont le tableau se trouve aujourd'hui au musée d'Orsay. C'est aussi Amaury-Duval, peintre de nombreuses fresques d'église, qui faisait comme Delaunay de charmants portraits. Le célèbre paysagiste de l’école de Barbizon, Paul Huet, y fut également généreusement accueilli. La sculpture était représentée par Aimé Millet, auteur de la statue colossale de Vercingétorix, qui domine le site d'Alésia et de l'Apollon qui couronne l’Opéra. Passons maintenant aux musiciens car Legouvé adorait la musique.

Dans sa jeunesse, il avait collaboré à la Revue musicale de Fétis et participé aux premières traductions en français des mélodies de Schubert. Ses liens d’amitié avec Marià Malibràn, Berlioz, Liszt, Chopin, Gounod étaient pour lui l'occasion de donner dans son salon de merveilleux concerts souvent improvisés. À Seine-Port, le calme de la campagne était une raison de plus pour y faire de la musique en famille, sa femme comme sa fille étant fort bonnes musiciennes.

Lorsque Gounod venait leur rendre visite, on ne manquait jamais de le mettre à contribution. Sans se faire prier, il se mettait au piano et alors commençaient des soirées délicieuses, pleines de musique, interprétant ses propres œuvres, chantant les différents rôles, donnant souvent la primeur d'un nouvel opéra. Gounod aimait la campagne. Aussi quel plaisir était-ce pour Legouvé de se promener avec lui dans le jardin et de parler de leurs plantes favorites. Legouvé aimait lui dire "Venez donc entendre chanter mes glaïeuls". Gounod avait un faible pour les roses dont il vantait les beautés, tandis que Legouvé lui présentait les nouveaux arbres qu’il venait d'acquérir. Maurice Desvallières dans son livre sur Seine-Port, a fort joliment raconté comment en 1866, Gounod toujours si gai, si expansif, était arrivé sombre et grave. Inquiet de voir son ami dans un état qui lui était si peu habituel, Legouvé voulut le confesser: "Je suis fini mon pauvre Legouvé!" lui avoua-t-il.

Et de lui dire comment, depuis quelque temps, il avait beau se mettre au piano, il avait beau chercher, plus aucune idée ne lui venait. Plus d'inspiration, plus rien. Désormais, sa vie de musicien était terminée. Fin psychologue, Legouvé entreprit de lui rendre confiance, de lui remonter le moral et le fit si bien, qu'en quittant Maison-Rouge, il avait retrouvé toute sa vitalité, et que l'année suivante, il donnait avec le plus grand succès Roméo et Juliette. Gounod eut aussi l'occasion de collaborer avec Legouvé en écrivant, en 1872, la musique d'un drame lyrique, Les deux reines. C'est encore à Gounod que l'on doit la venue, dans cette maison, d'un autre musicien, Paladilhe.

Leur rencontre s'était d'ailleurs faite de façon curieuse. Gounod s'était rendu à Rome en 1862, pour retrouver ses émotions de jeunesse, se promenait sur la place d'Espagne, lorsqu'il entend, venant de la villa Médicis, située juste au-dessus, un piano jouant des airs de Faust. Surpris, ému, d'autant plus que son opéra n'avait pas obtenu le succès escompté, il grimpe jusqu'à la villa, monte à la chambre d'où s'échappe la musique, trouve un tout jeune homme qu'il prend dans ses bras et l'embrasse.

Le jeune homme était Émile Paladilhe qui, deux ans plus tôt, venait d'obtenir le grand prix de Rome, à seize ans. De ce jour est née une amitié entre les deux hommes qui s'est prolongée dans les deux familles jusqu’à nos jours. Revenu de la villa Médicis à Paris, Paladilhe se débattait dans les plus grandes difficultés pour vivre de son métier de musicien, donnant de maigres leçons de piano, quand Gounod eut l'idée de le présenter à Legouvé. Sa fille, Mme Desvallières, cherchait en effet quelqu'un avec qui elle pourrait faire de la musique et se perfectionner dans ce domaine. Ainsi le professeur devint bientôt un ami et fut reçu à Seine-Port où il retrouvait le peintre Delaunay dont il avait fait la connaissance à Rome. On raconte qu'un jour, pendant la leçon de piano, la nurse était entrée en tenant dans ses bras une petite fille et que Mme Desvallières, voulant la faire sortir, Paladilhe était intervenu disant qu'elle pouvait rester car il aimait beaucoup les enfants. Cette petite fille était Georgina Desvallières qu'il allait épouser quelques seize ans plus tard…

C'est par ce mariage que par la suite, Paladilhe est devenu propriétaire de Maison-Rouge. Surmontant des débuts difficiles, Paladilhe se fit connaître du grand public en écrivant la musique du Passsant de François Coppée. D'autres œuvres lyriques, de nombreuses mélodies, de la musique religieuse suivirent, dont une partie a été composée à Seine-Port, notamment l'opéra Patrie, d'après le drame de Victorien Sardou (un habitué de Seine-Port) qui obtint un vif succès et lui ouvrit les portes de l'Institut. Vers la fin de sa vie, Legouvé, personnage arrivé, membre de l'Académie française, abandonnant le théâtre, rechercha son inspiration dans ses souvenirs: Soixante ans de souvenirs,

Fleurs d'hiver, fruits d'hiver... ou dans des ouvrages didactiques destinés à ses petits-enfants tels l'Art de la lecture ou Nos filles et nos fils. Legouvé était d'ailleurs assez fier de ses petits-enfants car l'aîné, Maurice Desvallières, devait bientôt se faire connaître par ses pièces de théâtre dont certaines furent écrites en collaboration avec Feydeau. Maurice, après son enfance passée à Maison-Rouge, s'installa dans une maison au sommet de la côte de Nandy, le Righi.

Le second, George Desvallières, n'ayant manifesté ni attraits, ni dispositions pour les études, sa famille s'inquiéta sur son avenir. Ce fut un médecin morphologiste, nommé Favre, à qui son grand-père Legouvé s'en ouvrit, qui lui conseilla de l'orienter vers la peinture. L'idée fut d'autant plus facilement acceptée que le père de George était un peintre amateur de talent, s'amusant à des copies d’auteurs célèbres. Le professeur fut vite trouvé, ce fut Élie Delaunay, l’ami de la famille.

À Seine-Port, on aménagea d'abord un petit atelier dans le grenier, puis devant les dons réels dont George fit preuve, on lui construisit dans le jardin un véritable atelier. Avant d'entamer une brillante carrière de peintre, Desvallières ne manqua pas d'être influencé, à ses débuts, par l'art classique de Delaunay, mais il s’en détacha rapidement pour subir l'attrait de Gustave Moreau, dont la pensée était plus en rapport avec son tempérament. Toutefois, il n’en fut jamais l'élève bien qu'il fréquenta assidûment son atelier.

Au moment de son mariage, George habitera le Clos (21 et 23 rue Legouvé). Legouvé s'intéressait à la vie du village. Il y connaissait tout le monde et entretenait avec ses habitants des liens de sympathie et d'amitié. C’est grâce à lui qu'une poste put être établie à SeinePort. Lorsqu'il fut élevé au grade de grand officier de la Légion d'honneur, la municipalité tout entière, escortée des enfants des écoles, vint en cortège lui porter ses félicitations avec discours et chants, ce qui avait bien autant de prix que les honneurs militaires qu'on lui fit à ce titre lors de son enterrement. Il mourut presque centenaire en 1903 et la commune, reconnaissante, donna son nom à l'une de ses plus belles rues. N° 22 - Le Righi C’est vers 1880 qu'Émile Desvallières, gendre de Legouvé, achet

 

source : muséedeseineport.info

photo maison rouge en 1913

Additional Hints (Decrypt)

Gebhirm y’nenvtaér purm senapr géyépbz !

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)