Arènes de Bégaar
Typiquement landaises, les arènes de Bégaar accueillent les spectateurs dans un cadre bucolique, dans une ville connue pour son élevage.
Dès le haut Moyen Âge, la course landaise est le sport traditionnel de l’ouest de la Gascogne. Il faut toutefois attendre le XVIIIe siècle pour que les règles en soient clairement définies. Ainsi, une ordonnance de Louis XV impose la pratique de cette activité dans un lieu clos.
D’abord située sur la place du village, simplement délimitée par des charrettes disposées tout autour, l’arène en tant que construction spécifique apparaît à la fin du XIXe siècle. Elle connaît un énorme essor à partir des années 1950 et de la création de la Fédération Française de la Course Landaise.
C’est au cours de cette période que les arènes de Bégaar sont construites, en 1955. Suivant le type d’arènes le plus répandu dans les Landes, elles forment un espace semi-permanent : les loges pour les vaches surmontées de tribunes sont construites de manière permanente, mais les gradins que l’on installe de part et d’autre de la piste lors des courses sont provisoires.
À l’écart du centre de Bégaar, ces arènes en bois sont encadrées par d’immenses chênes qui leur confèrent un caractère champêtre. Des courses landaises s’y déroulent en juillet, lors des fêtes locales.
Outre ses arènes, Bégaar est connu pour sa ganaderia Labat, du nom de son fondateur. Joseph Labat, qui a fait connaître les vaches landaises dans l’émission télévisée Intervilles, achète en 1966 un vaste terrain en bordure de l’Adour. L’élevage, connu sous le nom de domaine de Toulon, s’étend aujourd’hui sur 70 hectares.