La commune d’Arès est marquée par l’empreinte de familles influentes.
Dès la période néolithique, on relève les signes d’une présence humaine sur le site d’Arès, qui se confirme durant les ères celtes et gallo-romaines. Au Moyen Âge, d’illustres familles de Guyenne, telles les Blanquefort, les Got ou encore les Durfort, se partagent le territoire et constituent la baronnie d’Arès.
C’est au XIXe siècle que la cité commence réellement à se développer, notamment grâce au port d’Arès par lequel transitent des vins et du bois. Ce dernier reste d’ailleurs le havre le plus important du bassin d’Arcachon durant des siècles.
Pourtant, Arès se trouve encore sous la coupe d’Andernos-les-Bains, pourtant moins peuplée. En 1847, Jean Templier, maire d’Andernos-les-Bains et meunier à Arès, obtient l’autorisation d’y construire une chapelle. Puis, en mai 1850, le conseil municipal, dirigé par Pierre Pauilhac, statue sur la séparation des deux sites. Votée à l’unanimité, cette résolution permet à l’Assemblée législative d’ériger Arès encommune autonome le 9 janvier 1851 ; c’est Pierre Pauilhac qui en devient le premier maire.
En dépit de ce renouveau politique, le devenir d’Arès reste très influencé par le bon vouloir de riches châtelains comme Léopold Javal, Paul Wallerstein. Fort heureusement, il coopèrent volontiers avec la nouvelle commune et participent activement à son essor dans les domaines forestier, agricole et industriel, auxquels s’ajoutent des activités traditionnelles comme l’ostréiculture et la pêche.
Arès est aujourd’hui une ville agréable dont la prospérité dépend largement de l’ostréiculture et du tourisme. Arès est également un important pôle santé pour le Nord bassin.