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[TdW] H.15 Chapelle-lez-Herlaimont-La Bête Refaite Traditional Geocache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour simoncaulfield,

Cache archivée définitivement pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Geocaching HQ Volunteer Reviewer"

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Hidden : 2/8/2015
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

L'entrée d'un étrange ouvrage : un tunnel datant du début du XIX ème siècle, par où passaient sur plus d'un kilomètre les bâteaux entre Charleroi et Bruxelles, sauvé de la démolition grâce aux...chauves-souris. ATTENTION PRESENCE SUR LE MÊME LIEU D'UNE CISTE QUI NE M'APPARTIENT PAS. NE CONFONDEZ PAS, MON CONTAINER N'EST PAS EN VERRE.

Cette cache fait partie du Tour de Wallonie avec 268 caches au total: une cache TdW par commune wallonne + cinq bonus + super bonus! Consultez notre site.
Deze cache maakt deel uit van de reeks Tour de Wallonie.
Dieser Cache gehört zur Serie Tour de Wallonie.


Le TUNNEL Le tunnel de Bête-Refaite se situe sous la ligne de crête de la Meuse et de l'Escaut, entre le bassin industriel de Bruxelles et celui de Charleroi. On parle des bassins hydrographiques de la Meuse et de l'Escaut, Bruxelles se trouve dans le bassin de l'Escaut via la Senne, Charleroi dans celui de la Meuse via la Sambre. Actuellement et depuis 1948, l'obstacle est franchi par une vallée artificielle : la tranchée de Godarville ou grande tranchée de Godarville, creusée pour le canal actuel à grand gabarit. Bête-Refaite était le site d'un ancien relais malle-poste, aujourd'hui démoli. Le nom du lieu-dit provient de là où l'on « refait » les chevaux, c'est-à-dire là où les chevaux de halage se reposent. Le nom de Bête Refaite mérite, à tout le moins, une petite digression. Depuis longtemps, les diligences qui reliaient Courcelles à Nivelles franchissaient la crête à cet endroit. Arrivées au sommet, les bêtes fatiguées bénéficiaient d'un temps de repos, moment d'autant mieux choisi qu'un estaminet s'était installé en bordure de route. Les cochers et les passagers pouvaient eux aussi y reprendre leur souffle. Aujourd'hui, les chevaux ne tirent plus les diligences et les cochers ont disparu, mais le cabaret a survécu et l'appellation du lieu, grâce au tunnel-canal qui lui a emprunté son nom, n'est pas tombée dans l'oubli. Le tunnel a été percé entre 1827 et 1832, il a une longueur de 1267 mètres et une hauteur de 3 mètres. Voilà pour les caractéristiques essentielles. Il est calibré pour le passage des « baquets de Charleroi » soit une capacité de 70 tonnes. Le tunnel possédait un quai de halage. Les deux entrées actuelles sont proches du canal Bruxelles-Charleroi, en bordure du halage, l’une se trouve sur la commune de Seneffe, l’autre, du côté de Godarville -celle où vous vous trouverez- est originelle : on peut encore voir des pierres de taille de la voûte et le porche est intacte, bien qu’il s’accompagnait probablement autrefois d’un immense mur de soutènement. Du côté Seneffe, à plus d’un kilomètre 200 de là, il ne subsiste de l’entrée que la maçonnerie des bandeaux, tout le reste a été démoli. La littérature mentionne comme ingénieur des travaux l’architecte-urbaniste Jean-Baptiste Vifquain, et comme main d'oeuvre de nombreux paysans qui, durant cinq années, ont évacué les déblais majoritairement à la brouette. Le travail était réputé difficile car les terres étaient gorgées d'eau, de sources, et naturellement ébouleux... Divers procédés ont été mis en œuvre au fil du temps afin de tenter de surmonter les difficultés, mais les échecs étaient fréquents. Après ce dur labeur et à l'achèvement du tunnel, des festivités eurent lieu dans les villages avoisinants. Le tunnel avait pour but de dynamiser le commerce entre Charleroi et Bruxelles. Le premier chargement de charbon ayant transité par le tunnel fut distribué gratuitement aux pauvres de la ville. LES BAQUETS DE CHARLEROI Jean-Baptiste Vifquain conçut un bateau spécialement adapté au canal et au tunnel, de dimensions étroites. Tout d'abord construit en bois, le baquet de Charleroi a une forme parallélépipédique, avec un fond plat et le nez légèrement relevé. Il ressemble à un long sabot. Long de 19 mètres, large de 2,60 mètres, il s'emboîte idéalement dans les écluses de 19,80 mètres sur 2,75 mètres. A partir de 1874, les baquets sont construits en acier, le premier fut pour la société Carrières de Quenast. Ils jaugent alors 70 tonnes. Jusqu'en 1930, la pénible traction des bateaux se faisait à bras d’homme par des haleurs ou par des chevaux de halage. Pendant une courte période, elle se fit aussi par des tracteurs électriques. Le 22 septembre 1832, le premier baquet quitte Charleroi pour rejoindre Molenbeek-Saint-Jean trois jours plus tard. LES CHAUVES-SOURIS Le tunnel de Bête-Refaite est obturé de chaque côté par deux grilles, dans le but de protéger les zones de nichages de chauves-souris. Deux espèces de chiroptères y ont été répertoriées : le vespertilion à moustaches et le vespertilion de Brandt. Le vespertilion de Brandt est beaucoup moins fréquent. Les vespertilions se caractérisent par une longue queue. Ces animaux peuvent aussi s'appeler des murins. Ils ont une durée de vie d'une vingtaine d'années, ils pèsent entre 4 et 8 grammes.

Additional Hints (Decrypt)

tnovba

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)