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[TdW] BW.24 Villers-la-Ville Multi-cache

Hidden : 12/16/2014
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Cette cache fait partie du Tour de Wallonie avec 268 caches au total: une cache TdW par commune wallonne + cinq bonus + super bonus! Consultez notre site.
Dieser Cache gehört zur Serie Tour de Wallonie mit insgesamt 268 Caches: jeweils ein TdW-Cache pro wallonischer Gemeinde + 5 Bonuscaches + Superbonus! Besuche unsere Website.
Deze cache maakt deel uit van de reeks Tour de Wallonie met samen 268 caches: een cache per Waalse gemeente + 5 bonuscaches + superbonus! Bezoek onze Website.



Attention : changement du WP18 depuis 10.2.2019 !

Villers-la-Ville est la commune la plus méridionale de la province du Brabant wallon. Elle est partagée entre champs d'un côté et bois de l'autre. La Thyle, le principal affluent de la Dyle, et le Gentissart y ont creusé leurs parcours sinueux dans une terre limoneuse et dans le schiste gris aux reflets bleutés. La commune actuelle a été crée par la fusion des communes de 1977 et est composée des sections Villers, Sart-Dames-Avelines, Marbais, Tilly et Mellery. Elle a plus de 10.000 habitants. La superficie de la commune est de 47,45 km2.

Bien que ce soient les fameuses ruines de l’ancienne abbaye cistercienne pour lesquelles Villers-la-Ville est célèbre, il y a aussi du patrimoine culturel intéressant dans les autres sections. L’objet de cette multi-cache est de vous montrer des édifices intéressantes dans toutes les sections. Un peu de persévérance sera donc nécessaire, vous allez couvrir une distance de plus ou moins 28 km. La description contient des informations assez détaillées sur l’histoire et l’architecture, mais si vous êtes pressés vous pouvez, bien sûr, vous limiter à répondre aux questions.

WP1 N 50° 34.194 E 004° 31.131 – Le Châtelet

On commence ici dans la section de Marbais. L'histoire de Marbais se confond avec celle de ses seigneurs. Les Marbais ont eu des possessions très importantes dans la vallée de la Thyle, zone longtemps disputée entre les ducs du Brabant et les comtes de Namur. Ils jouèrent subtilement les deux cartes et se retrouvèrent donc tout à la fois vassaux du duché de Brabant et du comté de Namur. En 1146, Gauthier de Marbais et sa mère dotèrent les moines cisterciens de l'abbaye de Villers de la partie nord de leur seigneurie de Marbais. Quoi qu'il en soit, leur lignage disparut du village au XVIIe siècle lorsque la fille du dernier seigneur de Marbais vendit ses terres à la célèbre famille seigneuriale voisine, les 't Serclaes de Tilly. Un de ses cousins, seigneur à La Haye-Brigode (Saint-Amand), tenta bien de récupérer la seigneurie sans toutefois y parvenir. Le lignage de Marbais se perpétua dans le village de Saint-Amand jusque dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

Tout au long de son histoire, l'activité économique du village fut essentiellement agricole. Une malterie fonctionnait en 1896 et occupait 102 personnes. Aujourd'hui le village compte encore quelques moyennes entreprises.

Le village de Marbais a entretenu au fil des siècles plusieurs traditions. On raconte qu'un seigneur de Marbais, Gérard, ramena de croisade à Jérusalem plusieurs morceaux de la Sainte Croix. Une bulle du pape Paul V, en date du 15 mai 1609 évoque la présence de la relique et accorde des indulgences liées à des actes de dévotion. Cette relique existe toujours et fait l'objet d'une vénération lors entre autres du Tour Sainte Croix, procession de 26 km qui a lieu le premier dimanche de mai. À cette procession participent deux confréries, les Sapeurs Chevaliers de la Sainte Croix et le Serment Royal de Saint Sébastien. Lors du dernier dimanche d'avril, cette confrérie organise le tir de l'oiseau royal (d'jirau), qui consiste à décrocher à l'aide de flèches un coq en bois placé au sommet d'une perche de 30 mètres. L'archer qui y réussit porte le titre de roi pendant un an et participe, avec onze confrères au Tour Sainte Croix.

Ici vous vous trouvez devant Le Châtelet, un château-fort occupé en 1219 par les seigneurs de Marbais. Au centre de la cour se dresse un donjon massif en schiste du XII ou XIIIe siècle à trois niveaux. Il appartint, entre autres, à Jean t'Serclaes, Comte de Tilly. La chapelle a été restaurée, et le château est actuellement propriété privée.

Pour éviter des confusions : Auguste Dumont de Chassart, Sénateur, 1859 – 1921, fils aîné de Louis Dumont et de Laure Duvieusart, est né au château de la Hutte à Sart-Dames-Avelines, le 3 octobre 1859, et est décédé au Châtelet à Villers-la-Ville, le vendredi 26 août 1921. Immédiatement après son mariage, il s’établit à Villers-la-Ville, en 1884, où il construisit le château du Châtelet. Le nom de "Châtelet" rappelle étrangement celui du château féodal "Le Châtelet", qui devrait porter le nom de "Vieux Châtelet". Le "Châtelet", château Dumont de Chassart, a été construit après l’essai infructueux par Auguste du rachat du château féodal. Le nouveau château pris le nom de "Châtelet" et le château féodal prit le nom de "Vieux châtelet".

Quelle est l’année formée par des ancres au-dessus de l’arc du portail ? La réponse est A.





WP2 N 50° 34.149 E 004° 30.344 – Le Château de Cocriamont

Vous avez atteint la section de Sart-Dames-Avelines. Cet important village offre à l'agriculture les plaines fertiles des parties méridionales et occidentales de son territoire, mais, aux abords de l'église où le sol s'élève à 128 mètres et vers le « Marais », le relief devient très accidenté et raviné, présentant des pentes rapides parfois rocailleuses.

Les villages de la région furent partagés par les grandes abbayes : Sart-Dames n'échappa pas à cette règle puisqu'elle fit partie des terres exploitées par les abbayes de Villers et d'Affligem. Après de nombreuses dissensions, Villers et Affligem procédèrent, en 1235, à un échange de leurs biens.

À la fin du XVIIIe siècle, le village actuel est né de la fusion de la commune de Sart-Dames-Avelines (ancienne dépendance du château de Houtain-le-Val) et de la commune de Thill (toutes les sections du cadastre actuel à l'exception de celle de la Houlette et du village). C'est le cours d'eau le ri du Pré des Saules qui servait de limite entre les communes.

Au début du XIXe siècle, on recensait trois brasseries, deux distilleries, trois moulins à huile et deux moulins à eau. À cette époque, presque tous les ouvriers de la commune étaient des maçons ou des briquetiers et n'hésitaient pas à exporter leur savoir-faire.

Une importante nappe aquifère est exploitée par l'entreprise régionale de distribution d'eau et Culligan. Les châteaux de La Bruyère, de Cocriamont, de la Hutte et de Jumerée se situent sur le territoire du village.

Ici il y a l’entrée au Château de Cocriamont. Blotti au creux d'un site vallonné, le château d'époque Napoléon III est aujourd’hui utilisé pour des réceptions. Il se trouve au milieu d'un domaine boisé de 25 ha agrémenté d'une rivière, d'étangs et de jardins architecturés.

Quelle est le nombre blanc sur fond bleu à gauche de l’entrée ? La réponse est B. (Si ce nombre a trois chiffres il faut en soustraire 94.)





WP3 N 50° 34.091 E 004° 29.520 – Église Saint-Nicolas

L’Église Saint-Nicolas, construite en 1807, possède des fonts baptismaux du XVIe siècle, une Vierge baroque et plusieurs belles pièces d'orfèvrerie.

Sur la façade ouest à droite du portail il y a une sculpture moderne avec un poisson. Quels sont les quatre lettres sur la dernière vague à droite ? Transformez les lettres en nombres selon le système habituel (A=1, B=2, C=3 …) et créez le total. Le résultat est C.





WP4 N 50° 34.235 E 004° 28.633 – La ferme de la Basse Cense

Avec sa voisine il s’agit d’anciennes fermes de l’abbaye de Villers. Avant que l’abbé Van Zeverdonck ne les eût rebâties (début du XVIe siècle) afin d’augmenter leur rendement, elles ne formaient qu’une seule exploitation, la grange de la Neuve Cour, déjà citée en 1293.

La Basse Neuve Cour (Basse Cense) se présente sous la forme d’une ferme clôturée des XVII et XVIIIe siècles. Sa cour est en partie pavée. Son porche décapité porte le millésime 1637. Le corps de logis bas compte sept travées en briques. En face, la grange en long est renforcée de courts contreforts aux angles.

La ferme est propriété privée et ne se visite pas.

Les panneaux solaires photovoltaïques sur le toit de la ferme se composent de combien de surfaces partielles ? La réponse est D.





WP5 N 50° 34.161 E 004° 28.508 – La ferme de la Haute Cense

La Haute Neuve Cour (Haute Cense) se présente sous la forme d’un quadrilatère de la même époque que sa voisine. Son logis a été refait au XIXe siècle. Le porche livrant accès aux prés est millésimé de 1770. La grange en long présente un cartouche de remploi au pignon, gravé de la date de 1637 et des armoiries abbatiales d’Henri Van der Heyden.

La ferme est propriété privée et ne se visite pas.

Aux coordonnées, à l’entrée à la ferme il y un panneau d’information d’un hydrant. Quelle est la somme de toutes les (quatre) chiffres ? La réponse est E.





WP6 N 50° 31.610 E 004° 31.106 – L’ancienne Usine Chassart

De retour dans la section de Marbais, vous êtes ici devant l’entrée à l’ancienne Usine Chassart. Guillaume Dumont, homme politique belge et membre de l'assemblée constituante de Belgique (1830) fonda les Etablissements de Chassart en 1826. Son fils Auguste en développa les activités industrielles.

Durant la seconde moitié du XIXe siècle Emmanuel Dumont de Chassart était un pionnier de la modernisation de l’agriculture et de l’élevage (amélioration de la race du cheval brabançon). Le développement de la culture de la betterave dans la région de Fleurus conduisit à la fondation d’une sucrerie. La production de sucre à partir de la betterave était une innovation qui faisait le succès de Chassart.

Bientôt le traitement du sucre donna naissance à une distillerie qui produisait du genièvre appelé Chassart Vieille Cuvée. Le succès commercial du genièvre était grand. En 1906, la prospérité de l'entreprise fut telle qu'elle valut un anoblissement à ses propriétaires devenant ainsi la famille Dumont de Chassart.

En 1890 les établissements de Chassart acquirent un vaste domaine en Tunisie qui s’appellera Chassart-Tefaha, où fut ouverte une école d’agriculture pour l’amélioration de la culture des céréales et de la vigne.

En 1950 le personnel des établissements de Chassart s’élevait à 510 ouvriers et employés. C’était une des entreprises les plus importantes de la région. Leur nombre montait jusque 750 lors de la saison de la récolte des betteraves (en automne). Mais les affaires périclitèrent à partir de l'entre-deux-guerres. La sucrerie ne pouvant résister à la concurrence internationale, elle fut rachetée en 1957 par la Raffinerie tirlemontoise et fermée en 1958. La distillerie ne survivait pas longtemps à la sucrerie. Onze années plus tard, c'est la division "alcool" qui fut absorbée par le groupe "Martini". Le genièvre est aujourd'hui produit en Flandre. L’usine établie à Chassart fut vendue. D’autres activités s’y succédaient, fabrication de vinaigre, de levure. Cela ne durait généralement pas longtemps. Une usine d'embouteillage ferma en 1977.

Aux coordonnées, à droite d’un portail latéral se trouve une seule lettre en pierre. Transformez cette lettre en un nombre selon le système habituel (A=1, B=2, C=3 …). Le résultat est F.





WP7 N 50° 32.388 E 004° 32.001 – La chapelle Notre-Dame Auxiliatrice du Triolet

La chapelle Notre-Dame Auxiliatrice du Triolet (parfois appelée plus simplement chapelle Notre-Dame du Triolet voire chapelle du Triolet) est une chapelle de style gothique et classique, qui se dresse au sud de Marbais, le long de la route nationale RN93 qui relie Namur à Nivelles, non loin de son intersection avec la rue de Chassart.

La chapelle Notre-Dame Auxiliatrice, qui était rattachée à la ferme de la Jouerie à Marbais et dont le nom signifierait « petit tilleul », fut déjà mentionnée en 1720. La façade affiche un chronogramme qui compose la date de 1756. La chapelle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 25 février 1983. Ses abords font l'objet d'un classement comme site. En novembre 2001, la chapelle fut saccagée par des vandales qui démolirent l'autel en marbre.

La chapelle est un édifice de petites dimensions composé d'une nef unique, d'une abside et d'un clocheton. Elle présente une orientation peu conventionnelle, l'abside étant orientée au sud et la façade principale au nord. Les murs extérieurs de la chapelle sont couverts d'un enduit de ciment, l'usage de la pierre bleue étant limité aux ornements (portail, pilastres, chaînages d'angle, entablement et frise).

La façade principale comporte deux registres. Le registre inférieur, cantonné de puissants chaînages d'angle, est divisé en trois parties par les deux pilastres qui enserrent le portail à encadrement de pierre mouluré et linteau chantourné. Ce portail est sommé d'un puissant larmier cintré au-dessus duquel est inséré un bloc de pierre chantourné sur lequel est gravée une invocation à la Vierge : « nostre dame consolatrice des affligés priez pour nous ». Cette inscription contient également les lettres « A » et « M » entrelacées, résumant la formule latine « Auspice Maria » que l'on peut traduire par « Sous la protection de Marie ». Ces lettres sont suivies de la lettre « R » (Regina) et surmontées d'une couronne. Le registre inférieur de la façade se termine par un entablement sous lequel court une frise affichant un chronogramme qui compose le millésime de 1756 : « aVeC foY ConfIanCe hUMILIte aCCoUres toUs ICY fIeVreUX et affLIges ». Le registre supérieur de la façade est composé d'un pignon à volutes percé d'une niche et terminé par un petit fronton triangulaire.

Les façades latérales, très simples, sont entièrement couvertes d'un enduit de ciment strié et percées chacune d'une baie ogivale aux piédroits à simple harpe. Au sud, la chapelle se termine par un chevet à simple abside, enduit de même et percé de fenêtres à encadrement de schiste et piédroits à harpe multiple. Enfin, le mur pignon auquel est adossé le chevet est surmonté d'un clocheton couvert d'ardoises comme le reste de la chapelle.

Chaque année, le 15 août, une procession se rend à la chapelle du Triolet au départ de l'église du village de Marbais.

Dans la porte de la chapelle il y a deux grilles triangulaires en fer. Comptez les trous plus ou moins carrés dans la grille à gauche. (Ne prenez pas en considération les trous triangulaires et trapézoïdales près du bord.) Le résultat est G.

D’ailleurs, ici vous pouvez chercher aussi la cache Circuit des chapelles et potales # 239 d’yvabien.





WP8 N 50° 32.687 E 004° 31.956 – Église Saint-Martin

Vous vous trouvez devant L’Église Saint-Martin sur la sympa Place communale de Marbais. Le clocher de l'église est entouré de quatre clochetons, ce qui le rend caractéristique. L'église fut partiellement reconstruite en 1885. La voûte date de 1740 et 1764. Son plan est calqué sur celui de l'église abbatiale de Villers. Elle possède un reliquaire du XVe siècle renfermant un fragment de la Sainte-Croix. En plus, on peut y admirer les autels néo-gothiques en bois ainsi qu'une grande toile représentant Saint-Martin.

Devant la façade de l’église une grande statue du Christ s’élève. Sous ses pieds il y a une inscription de trois mots. Transformez la seul lettre du mot du milieu en nombre selon le système habituel (A=1, B=2, C=3 …). Le résultat est H.





WP9 N 50° 32.837 E 004° 32.598 – Château-ferme de Cognée

Le Château-ferme de Cognée trouve des origines au XVIIIe siècle. Dans un parc gigantesque, de style Louis XVI, et qui possède un des plus gros marronniers du pays, le château de Cognée fût bâtit par des nobles de la région, et resta habité pendant plusieurs décennies par la famille fondatrice. Mais une des branches familiales n’eut aucun descendant. C’est ensuite la famille Dumont de Chassart qui repris le bien.

Le château de Cognée, de style Louis XVI, était à l'origine une dépendance de l'Abbaye de Villers-la-Ville. Le château de Cognée (Conghaye au XVIe siècle) dont les origines remontent par les 'de Fernelmont' aux 'Pieret de Promelle et de Marbais' (l'écusson est incrusté sur la grange) a été aménagé au cours des siècles. Depuis 2005, une pico brasserie expérimentale y est installée : la brasserie de Cognée. Aujourd’hui on peut louer quelques salles représentatives au rez de chaussée pour des fonctions, mariages etc. On accède à la résidence par une drève bordée de 44 tilleuls qui ont plus de 150 ans.

Les coordonnées renvoient à l’entrée sud du parc, d’où on a la meilleure vue sur le château. Combien de couches de pierre est-ce qu’il y a entre les couches de briques des piliers qui encadrent cette entrée ? (Comptez seulement un pilier et seulement le couches ENTRE les couches de briques !) La réponse est I.





WP10 N 50° 32.905 E 004° 33.270 – Église Notre-Dame de Marbisoux

Marbisoux fait partie de la section de Marbais et son histoire est intimement liée à celle de Marbais. Tout au long de son histoire, l'activité économique du village fut essentiellement agricole. Un vestige important de l'époque gallo-romaine subsiste encore maintenant à Marbisoux. Il s'agit de la Chaussée Romaine (ou Brunehaut) allant de Boulogne à Cologne en passant par Bavais et Tongres.

Jusqu'en 1868, il n'y avait qu'une chapelle à Marbisoux, érigée sous l'invocation de Notre-Dame et dont les origines remontaient au XVIe siècle. La construction de l’église Notre-Dame commença en cette même année et prit fin en 1870. À cette époque, Marbisoux faisait partie de la paroisse de Marbais.

Le 1 mai 1872, les habitants de Marbisoux déposèrent une requête pour que leur chapelle fût érigée en église paroissiale. C'est ainsi que le 15 juillet 1872, un arrêté royal répond aux souhaits des fidèles de Marbisoux et établit un conseil de fabrique dont la première séance se déroule le 10 septembre 1872. À partir de cette date, Marbisoux a une vie paroissiale distincte de celle de Marbais avec son conseil de fabrique et son prêtre. L’église conserve du mobilier du XVIIIe siècle.

Sur la face nord de l’église il y a des fentes d’aération. Combien des traverses comptez-vous sur chacune des celles ? La réponse est J.





WP11 N 50° 33.628 E 004° 33.110 – Église Saint-Martin

Entre-temps vous avez atteint la section de Tilly. Ce village, arrosé par le Ri de Gentilsart et par de nombreux petits ruisseaux, présente un territoire assez boisé. Il semble que l'abbaye de Villers ait eu des possessions à Tilly, confirmées en 1197 et en 1200 par Henri Ier, duc de Brabant. Une famille seigneuriale apparut au XIIIe siècle. La seigneurie de Tilly passe aux Warfusée, ensuite aux t'Serclaes. L'un d'entre eux, Jean, joua un rôle important à la tête des armées de la Ligue catholique durant la guerre de Trente Ans.

Comme pour tous ces villages ruraux du Brabant, la principale ressource économique fut et reste l'agriculture. En 1813, trois moulins étaient en activité. En 1859, on recensait une carrière de sable fournissant les nombreuses verreries du pays de Charleroi.

L'église Saint-Martin fut construite en 1863 en lieu et place de l'ancienne église en style néo-classique. On peut y admirer un bénitier de pierre du XVIe siècle servant de fonts baptismaux, un prie-Dieu en chêne de style Renaissance flamande, un tableau du XVIIe siècle représentant Saint-Antoine, un Christ en bois de chêne de plus de 2 mètres attribué à Laurent Delvaux, situé jadis dans un Calvaire. Des vitraux modernes furent offerts en 1956 à l'église.

Pas loin de l’église un monument rend hommage au fils le plus connu du village, Jean t’Serclaes, comte de Tilly. Il était un chef de guerre, descendant d'une vieille famille des Lignages de Bruxelles, né en 1559 au château de Tilly et mort le 30 avril 1632 à Ingolstadt (en Bavière). Surtout connu comme le « général Tilly », il fut commandant en chef des armées de la Ligue catholique et du Saint-Empire romain germanique pendant la première partie de la guerre de Trente Ans.

Le monument évoque la ville de Rothenburg ob der Tauber, qui commémore un exploit qui la sauva de la destruction en 1631. Engagée aux côtés des Réformés lors de la guerre de Trente Ans, la ville est assiégée en 1631 par l’armée impériale commandée par le comte de Tilly qui après l’avoir prise et pillée, n’a d’autre intention que de la raser. Avant de la saccager, ce dernier, se sentant généreux, se dit prêt à épargner la ville si un notable réussit à boire d’un seul trait une choppe de 3,25 litres de vin. L’ancien maire de la Ville, le vieux Nush, relève le défi et épargne sa ville des pillages. Depuis ce temps, les habitants de Rothenburg fêtent la délivrance de la ville, chaque année à la Pentecôte, avec un grand défilé costumé de soldats et un camp militaire.

Quel jour du mois de juin est mentionné sur le monument ? La réponse est K.

D’ailleurs, ici vous pouvez chercher aussi la cache Jean t'Serclaes comte de Tilly d’arcanis12, nouveau51 et lionel24.





WP12 N 50° 34.926 E 004° 34.135 – Église Saint-Laurent

Vous êtes arrivé dans la section de Mellery. Le village est arrosé par le ruisseau du Tobais, affluent de la Thyle et qui prend sa source peu avant le village. Les grandes et nombreuses abbayes brabançonnes se partageaient le territoire (comprenant charges et profits) de nombreuses localités. En effet, au Moyen Age, Mellery dépendait en grande partie de l'abbaye bénédictine de Gembloux, qui, au début du XVIIe siècle, en arrenta la seigneurie à l'abbaye de Villers. La vocation économique du village fut de tout temps agricole.

Mellery fut l'un des villages où eurent lieu des vols pour lesquels la bande noire fut jugée en 1862. Mellery a fait, dans les années 80, la une de l'actualité pour sa sablière qui a donné lieu à d'importants travaux de réhabilitation suite à des enfouissements illégaux de déchets.

L'église Saint-Laurent édifiée en 1776, abrite une statue de saint Bernard (en bois) attribuée à Laurent Delvaux, une statue de saint Antoine l'Ermite (XVIe siècle), un Ecce Homo de la fin du XVe siècle. La cure date de la fin du XVIIIe siècle.

Au carrefour au sud de l’église (N 50° 34.900 E 004° 34.123) il y a un grand arbre. Quelle est l’année mentionnée sur la clôture qui entoure l’arbre ? La réponse est L.

D’ici vous avez aussi une belle vue sur la Ferme du Colombier à l’est qui est le sujet du WP prochain..





WP13 N 50° 34.881 E 004° 34.007 – Ferme du Colombier

La Ferme du Colombier est un bâtiment quadrilatère chaulé des XVIIIe et XIXe siècles autour une large cour pavée. La ferme est implantée dans la vallée marécageuse d’un faible ruisseau, le Ry de l’Abranrou, qui coule à quelques mètres à l’est de la cour. La ferme a gardé au milieu du flanc sud une robuste tour de plan carré dont la moitié basse appartenait à un petit donjon du XIIe siècle. C’est une Propriété privée.

Aux coordonnées, à gauche de l’entrée il y a un panneau hexagonal avec le nom du bâtiment. Ceci est fixé avec combien de vis ? La réponse est M.





WP14 N 50° 35.283 E 004° 32.166 – Chapelle Notre-Dame des Affligés

Finalement vous avez atteint la section de Villers. Villers est cité au début du IXe siècle (Vilers): un certain Rouin (Rothing), et son épouse Gile (Gisla) y achètent une exploitation appartenant au roi (mansus fiscalis) "dépendant depuis fort longtemps de l’autel de saint Pierre prince des apôtres". Cette dernière en fit don à l'abbaye de Gembloux que venait de fonder son petit-fils saint Guibert (Wichpert), donation entérinée en 946 par une charte d'Otton Ier.

Cependant l'histoire et le développement de Villers-la-Ville sont liés à l'évolution de l'abbaye cistercienne. Celle-ci fut progressivement érigée par des moines cisterciens venus de Clairvaux dès 1146 sur le modèle de la maison mère de Cîteaux. L’abbaye connut des crises graves suivies de périodes de restauration et devint même le plus gros propriétaire foncier du Brabant possédant plus de 10 000 ha de terre. Durant la révolution brabançonne les troupes de l'armée impériale en débâcle saccagèrent l'Abbaye. En 1794, celle-ci fut à nouveau pillée, par les troupes françaises. Les terres et les bâtiments furent mis en vente publique en 1797 par la République française. De 1892 à 1894, il y eut différents arrêtés royaux d'expropriation pour cause d'utilité publique. Le site classé en 1972 est en cours de restauration et de consolidation.

Ici vous vous trouvez devant la Chapelle Notre-Dame des Affligés, qui se dresse à l'intersection de la rue de l'Abbaye (route nationale RN274) et du chemin Notre-Dame, dans les bois qui surplombent les ruines de l'abbaye de Villers-la-Ville en direction de Mellery. Un officier de passage à Villers pour se rendre sur le champ de bataille en Allemagne fit vœu de faire construire une chapelle en l’honneur de la Vierge s'il revenait de la guerre. Ayant eu la chance d'échapper à la mort, il revint plus tard avec une antique statue sauvée d’un incendie. Désargenté, il se fixa près de l’abbaye et vécut plusieurs années en ermite, mendiant pour recueillir la somme nécessaire à l’exécution de son vœu et faire construire la chapelle. La chapelle a été construite en 1731 comme l'attestent le millésime gravé sur le fronton et le chronogramme qui orne le cartouche situé sous la niche. Elle devint ensuite rapidement un lieu de pèlerinage.

La chapelle, de très petites dimensions, est constituée d'une petite façade de style classique logée sous un édicule moderne. Cette façade de pierre comporte un soubassement, une grande niche grillagée flanquée de deux pilastres, d'un entablement lisse et d'un fronton triangulaire sommé d'un calice en stuc doré. Le millésime de 1731 est gravé deux fois en lettres d'or sur cette petite façade : une première fois sur le fronton triangulaire et une deuxième fois, caché dans un chronogramme gravé sur un bloc de pierre bleue inséré dans le soubassement : DeIparae LangVentIVM aVXILIatrICI. Le plafond de l'édicule est orné d'un motif rayonnant en stuc blanc au centre duquel le Saint-Esprit est figuré sous la forme d'une colombe en stuc doré.

Notre-Dame des Affligés est invoquée en faveur des petits enfants qui font difficilement leurs premiers pas et de tous ceux qui souffrent des jambes. Chaque année a lieu, le deuxième dimanche de mai, la procession de Notre-Dame des Affligés. La procession part de l'église de Villers-la-Ville à 9h, effectue un parcours à travers champs, est l'occasion d'une messe chantée à 10h30 dans l'église abbatiale de Villers et revient au village par la route de Mellery en passant sous la « Porte de Namur » et en effectuant une station à la chapelle Notre-Dame des Affligés.

Combien de carreaux blancs est-ce qu’il y a dans le sol devant la façade ? La réponse est N.





WP15 N 50° 35.377 E 004° 31.786 – Abbaye de Villers-la-Ville

Bien entendu une visite de Villers-la-Ville serait plus qu’incomplète sans avoir vu la fameuse Abbaye cistercienne. En 1146, des moines de Clairvaux arrivèrent à Villers pour y fonder une abbaye (Villers I). Après quelques mois, lors d'une visite de saint Bernard, la communauté se déplaça vers un site en contrebas dans la vallée de la Thyle (Villers II). Au XIIIe siècle, l’abbaye fut intégralement reconstruite (Villers III). Ce siècle marque l’apogée de l’abbaye : plusieurs abbés occupent de hautes fonctions au sein de l'ordre de Cîteaux et de nombreux moines de Villers vécurent saintement. La chronique raconte que l’abbaye compte alors environ 100 moines et 300 convers (chiffres plausibles). La taille du domaine s'élève à environ 10 000 ha de terres et de bois, exploités par différentes granges (dont à Grandpré). La fin du Moyen Âge marque le début d’une période de déclin et de troubles qui perdurent aux XVIe et XVIIe siècles.

Au XVIIIe siècle, l’abbaye connaît son second âge d’or. Les bâtiments conventuels sont aménagés dans le style classique. La ferme de l’abbaye des XVIIe et XVIIIe siècles fut exploitée par les moines jusqu'en 1796. L'abbaye est donc devenue une importante puissance au XVIIIe siècle. En 1796 (ou 1793), l'administration révolutionnaire française la pille et la détruit, puis en vend les ruines à un propriétaire privé.

La dégradation de l'édifice va être continue : vente de matériaux, pillages, écroulement de bâtiments, traversée du site par le chemin de fer en 1854 - 1855, etc. Les ruines de l'abbaye attirent d'abord des artistes romantiques, parmi lesquels Victor Hugo est le plus célèbre, puis des touristes en quête de pittoresque. En 1875 Eugène Van Bemmel, historien universitaire, publie Dom Placide ou les mémoires du dernier moine de Villers, roman a succès qui suscite un intérêt tant pour les ruines de Villers que pour le château de La Motte à Noirhat (Bousval).

Entre 1893 et 1896, selon les sources, l'État belge, reconnaissant enfin la valeur patrimoniale des ruines, les rachète et procède à leur expropriation « pour cause d'utilité publique ». Une grande campagne de conservation, menée par l'architecte Charles Licot, butera rapidement sur les problèmes spécifiques des ruines. Une ruine restaurée est elle encore une ruine ? lancera un de ses détracteurs au Parlement belge.

En 1972, les ruines de l'ancienne abbaye sont classées comme « site et monument historique », et en 1992, classées comme patrimoine exceptionnel de Wallonie. Depuis 2010 il y a des travaux de restauration de l’abbaye et des édifices dépendants. Le 22 octobre 2013, un camion heurte les deux arcades qui surplombent la nationale le long des ruines de l'abbaye ; l'édifice du XIIe siècle est fortement endommagé : la première arcade menace de s'effondrer, la deuxième est tombée sur la cabine du camion.

L’abbaye reflète tous les styles architecturaux qui se sont succédé dans ces contrées. Au XVIIIe siècle, les bâtiments conventuels de l'abbaye sont aménagés dans le style classique. Quant au palais abbatial et à sa cour d'honneur, ils témoignent aux aussi de la munificence architectural et décorative de ce siècle. Aujourd'hui, l'abbaye offre au public des vestiges en style romano-ogival du XIIIe siècle : demeure des abbés, refuge des pauvres, salle des moines, réfectoire, cloître, parloir, salle du chapitre, dortoir, infirmerie, bibliothèque, etc. L'église abbatiale, qui date elle aussi du XIIIe siècle, mesure 91 mètres de long sur 41 mètres de large. Des jardins en terrasses, dominés par une chapelle datant de 1613-1616, consacrée à Notre-Dame de Montaigu, permettent d'avoir une vue d'ensemble révélatrice des ruines. L'intérieur de ces débris gigantesques demeure considérable.

La visite de l’abbaye est payante (des informations détaillés se trouvent ici: Tarifs et infos pratiques), mais pour répondre à la question il n’est pas nécessaire de visiter les ruines.

À moins de 30 m à droit de l’entrée de l’abbaye il y a une station transformatrice. Additionnez les six chiffres à la droite du mot « RUINES ». Le résultat est O.





WP16 N 50° 35.404 E 004° 31.753 – Chapelle Saint-Bernard

La Chapelle Saint-Bernard se dresse face aux ruines de l'abbaye de Villers-la-Ville, hors de l'enclos actuel de l'abbaye dont elle faisait partie. Elle se situe de l'autre côté de la rue de l'Abbaye (route nationale RN274), à quelques dizaines de mètres des arcades qui ont été démontées après avoir été sévèrement endommagées par un camion en octobre 2013.

La chapelle Saint-Bernard a été construite en 1715 comme l'atteste le millésime gravé sur la clé d'arc et le chronogramme qui surplombe celle-ci. Elle est un édifice à nef unique érigé en grès schisteux et pierre bleue. Ne respectant pas l'« orientation » traditionnelle, elle présente sa façade principale vers l'est et non vers l'ouest. La façade est édifiée en blocs de grès assemblés en appareil irrégulier et est cantonnée de chaînages d'angle réalisés au moyen de gros blocs de pierre bleue. Les blocs de grès présentent une teinte gris-olivâtre typique du sous-sol de la région de Villers-la-Ville, avec une proportion croissante de blocs de grès ferrugineux vers le haut. La façade est percée d'un portail en pierre bleue aux piédroits harpés dont la moulure affecte la forme de fines colonnettes que prolongent les voussures de l'arc en plein cintre. Cet arc, dont la clé est ornée d'une mitre et du millésime « Anno 1715 », est flanqué d'écoinçons taillés en pointe-de-diamant et est surmonté d'un petit entablement qui porte deux volutes de pierre esquissant un fronton brisé.

Le portail, au tympan au motif rayonnant, est surmonté d'une niche abritant la statue de saint Bernard sous laquelle est encastré un bloc de pierre portant un chronogramme qui compose la date de 1715 : bernarDo et ILLIbate VIrgInI saCrUM. Enfin, un oculus ovale bordé de briques complète la décoration de la façade, ainsi qu'un cordon de pierre qui sépare le registre inférieur et le registre supérieur de cette petite façade-pignon. Le mur gouttereau septentrional, disposé le long de la rue, ne possède pour tout ornement qu'une fenêtre semi-circulaire dont le motif rayonnant rappelle celui du tympan du portail.

Combien de barreaux verticaux protègent Saint Bernard ? La réponse est P. (Ne comptez pas le châssis.)





WP17 N 50° 35.344 E 004° 31.815 – Moulin abbatial

L'ancien moulin à eau se situe sur la Thyle, face à l'entrée des ruines de l'abbaye de Villers-la-Ville, hors de l'enclos actuel de l'abbaye. Il se dresse au numéro 55 de la rue de l'Abbaye (route nationale RN274), à l'intersection de celle-ci et de l'avenue Georges Speeckaert, à quelques dizaines de mètres de la chapelle Saint-Bernard.

Le moulin abbatial de Villers-la-Ville date des XIIe et XIIIIe siècles mais les façades ont été fortement remaniées depuis le XVIIe siècle, en particulier au XIXe siècle où elles ont été rehaussées. En 1645, le moulin est partiellement détruit par un terrible orage qui entraîne de nombreux dégâts aux autres bâtiments de l'abbaye (cloître, muraille...). En 1797, l'abbaye est vendue en trois lots: l'abbaye, le moulin et la ferme. L'aile nord de l’ancien moulin est devenue un restaurant après un incendie survenu en 1953. En 2014, des travaux ont lieu afin d'aménager dans l’aile sud du moulin un « Centre du visiteur » des ruines de l'abbaye. Ces travaux, cofinancés par la région Wallonne et le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER), vont de pair avec un aménagement paysager des abords en vue de leur valorisation touristique. Depuis ce Centre, une passerelle conduira à partir de 2015 les visiteurs sur la colline située derrière la chapelle Saint-Bernard d’où ils auront une vue globale sur l’abbaye, avant de rejoindre celles-ci par une autre passerelle située au niveau des arcades de l'ancienne pharmacie de l'Abbaye de Villers-la-Ville accidentées en novembre 2013. Par ailleurs, une roue à aubes sera installée sur la Thyle à l’arrière du moulin pour produire de l’électricité.

L'ancien moulin abbatial de Villers-la-Ville comprend deux ailes distinctes : l'aile nord, devenue un restaurant, et l'aile sud, appelée à devenir un centre du visiteur. L'aile nord occupe environ les 3/4 de la surface du bâtiment. La façade orientale, toute en longueur, présente dix travées, dont une travée aveugle et une travée double. Les étages, fortement remaniés depuis le XVIIe siècle, présentent un agencement régulier de fenêtres rectangulaires à encadrement de pierre bleue (et garde-corps au deuxième étage). Le rez-de-chaussée, totalement asymétrique par contre, présente de nombreux traces de l'état primitif sous la forme d'une succession très variée de portes et de baies de style roman et gothique. On trouve ainsi sur cette façade orientale, du sud au nord :

  • une large porte rectangulaire aux puissantes impostes et au linteau monolithique cintré ;
  • une fine porte dont les impostes supportent un tympan monolithique et un arc en plein cintre, logée sous un arc de décharge ;
  • une large porte rectangulaire surmontée d'un linteau monolithique en bâtière orné d'un arc trilobé au contour moulurée ;
  • une fenêtre rectangulaire à meneau de pierre, logée sous un arc de décharge porté par des piédroits harpés ;
  • une grande porte cochère bouchée, en arc légèrement brisé, surmontée de cinq corbeaux en pierre bleue.

La façade occidentale est en apparence plus courte que la façade orientale et ne compte que huit travées (dont deux travées aveugles), soit deux de moins que sa contrepartie. Ceci est dû au plan du moulin, plus étroit au sud à cause de la présence à l’arrière de la chute d’eau et du bief de la rivière, la Thyle. Elle abrite la terrasse du restaurant ainsi que sa porte d'entrée. Surmontant un escalier de cinq marches de pierre bleue, cette porte rectangulaire possède des piédroits constitués de gros blocs de pierre et surmonté d'impostes massives supportant un linteau monolithique rectangulaire aux teintes de couleur rouille.

L'aile sud, beaucoup plus courte que l'aile nord, présente (avant la restauration de 2014) un état de conservation assez mauvais. Les fenêtres n'ont plus ni châssis ni vitrage, certaines baies de la façade méridionale ont fait l'objet de réparations hâtives avec des blocs de béton, d'autres ont perdu leur linteau de pierre … Sa façade méridionale, malgré son mauvais état, est très intéressante, avec un remarquable triplet de hautes fenêtres en plein cintre au deuxième étage, surplombant un belle série de cinq baies cintrées plus petites, à linteau semi-circulaire, au premier étage. Sa façade orientale ne présente à l'est que trois travées, percées de quatre niveaux de fenêtres rectangulaires dont les dernières sont beaucoup moins hautes. Sa façade occidentale, enfin, est bordée par la chute d’eau et le bief de la Thyle. Les diverses façades de l'aile sud sont ornées de belles ancres de façade en forme de roue semblables à celles déjà décrites plus haut.

Combien d’ancres de façade en forme de roue vous comptez sur toute la longueur de la façade orientale ? La réponse est Q.





WP18 N 50° 35.140 E 004° 31.694 – Ferme de l’abbaye

L'ancienne ferme se situe hors de l'enclos actuel de l'abbaye à environ 600 m au sud de l'entrée des ruines de l'abbaye de Villers-la-Ville, sur les hauteurs qui dominent l'avenue Georges Speeckaert (et plus précisément au numéro 24 de cette avenue). Elle est reliée à l'abbaye par une drève (allée bordé d'arbres) prenant son origine derrière l’ancien moulin à eau. (Vous pouvez monter à la ferme de l’avenue du point N 50° 35.174 E 004° 31.762.)

L’ensemble des bâtiments actuels de la ferme remonte au XVIIIe siècle. La ferme fut exploitée par les moines de l'abbaye jusqu'en 1796. En 1797, l'abbaye est vendue en trois lots: l'abbaye, le moulin et la ferme. Les façades et toitures de la ferme font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 29 juin 1990. La ferme a fait l'objet d'une rénovation en 2011-2012.

La ferme présente un plan en carré comprenant :

  • le corps de logis et le pigeonnier à l'est ;
  • la grange à l'ouest ;
  • les étables au sud ;
  • le portail principal au nord.
La plupart des bâtiments sont couverts d'une toiture en bâtière, sauf la grange qui est couverte d'une bâtière à croupettes. Les toitures sont couvertes d'ardoises. La ferme est édifiée principalement en moellons de grès local et en pierre bleue. La pierre bleue est utilisée, d'un côté, pour l'encadrement des portails, portes et fenêtres et, de l'autre, pour la corniche du corps de logis et de la grange, pour ses modillons, pour le bandeau de pierre qui supporte ceux-ci et, enfin, pour les trous de boulin (trous destinés à ancrer les échafaudages). L'usage de la brique est limité au pigeonnier et aux étables de l'angle sud-ouest (partie supérieure de la façade côté cour, pignon à épis, extrados de l'arc du portail côté sud, ainsi que quelques traces de réfection au niveau des petites baies extérieures).

Le corps de logis occupe l'angle nord-est du bâtiment. Sa façade nord est précédée d'un perron qui mène à une porte à encadrement de pierre bleue et linteau bombé dont les piédroits se prolongent pour englober une baie d'imposte à linteau bombé et clé d'arc rectangulaire. La travée de porte est encadrée de bandes de pierre bleue qui montent jusqu'à la corniche. Le rez-de-chaussée est percé de hautes fenêtres rectangulaires à traverse et meneau tandis son étage est percé de petites fenêtres à meneau, dépourvues de traverse. La façade, percée de trous de boulin, est surmontée d'une corniche en pierre supportée par des modillons carrés réalisés eux-aussi en pierre bleue. À l'est, le logis présente un pignon cantonné de chaînages d'angle en pierre bleue et percé de quatre niveaux de baies et de quelques trous de boulin. Côté cour, le logis présente deux portes surmontées chacune de deux baies d'imposte superposées ainsi qu'une porte dont la clé est ornée d'un blason frappé du millésime de 1805.

Au pied du mur pignon du logée, posée sur des blocs reposant à même le sol, se trouve une dalle armoriée portant un cartouche ovale à l'intérieur duquel est gravé un blason gravé d'une mitre flanquée de crosses et portant la devise « Concordantia et Fervore ». Cette dalle porte la date incomplète de « 179. », les chiffres « 17 » et « 9 » étant gravés de part et d'autre des guirlandes de feuilles de chêne qui encadrent le blason.

À mi-distance entre le logis et la grange, la façade nord est percée en son centre par un grand portail daté du milieu du XVIIIe siècle dont l'arc cintré s'inscrit sous un linteau « écorné » surmonté d'une baie à meneau. Les piédroits harpés de ce portail sont redoublés par des pilastres de pierre bleue qui montent jusqu'aux modillons qui soutiennent la corniche.

À l'est, à la limite du corps de logis et des étables, se dresse le pigeonnier. Le pigeonnier prend la forme d'une haute tour carrée en briques rouges coiffée d'une toiture pyramidale couverte d'ardoises. Au dernier niveau, il est percé de deux rangées d'oculi séparées par un bandeau de pierre blanche reliant entre eux les trous de boulin.

La moitié sud de la ferme est occupée par les étables. Côté champs, ces étables présentent de longues façades beaucoup plus simples que les façades du logis et de la grange (pas de corniche à modillons, pas de bandeau de pierre, pas de trous de boulin). Ces façades sont percées d'une porte cochère dont l'arc en pierre possède un extrados en briques et d'un grand nombre de petites baies rectangulaires au linteau de grès. Côté cour, les étables présentent un aspect assez différent au sud-est et au sud-ouest. Dans l'angle sud-est, elles présentent une architecture très simple, très rurale : les étables y sont percées de portes cintrées et de fenêtres à linteau en bâtière (ou en mitre). L'angle sud-ouest, par contre, présente un aspect beaucoup plus soigné obtenu par la combinaison de nombreux éléments :

  • la maçonnerie des murs y présente une heureuse bichromie due au contraste entre la maçonnerie de briques rouges et le soubassement en moellons de grès ;
  • chaque porte est surmontée d'un arc surbaissé agrémenté d'ancres de façade et redoublé d'un arc de briques ;
  • un bas-relief en pierre bleue inséré dans la brique affiche la devise « Mansuetudine et Justitia » surmontée de deux blasons sommés d'une mitre flanquée de crosses ;
  • les façades sont surmontées de lucarnes monte-charge à gradins combinant grès et briques ;
  • les impostes de la porte cochère sont datées « Anno 1714 ».

Au centre de la cour, se dresse l'édicule qui protège l'ancienne aire de battage : il s'agit d'une construction rectangulaire délimitée latéralement par deux murs en moellons de grès soutenus par de petits contreforts. L'édifice est protégé par une toiture en bâtière à croupes soutenue par une belle charpente et couverte d'ardoises.

Aux coordonnées, à l’angle nord-est de la ferme vous trouvez un numéro de téléphone qui représente un danger de mort. Additionnez les neuf chiffres de celle-ci et ajoutez 6. Le résultat est R.





WP19 N 50° 34.640 E 004° 31.781 – Église Notre-Dame de la Visitation

Bâtie sur les fondations d'une chapelle romane (existant déjà au XIIIe siècle) construite par les Seigneurs de Marbais, l'église Notre-Dame de la Visitation de Villers-la-Ville conserve une tour romane des XIe et XIIe siècles. La nef s'est écroulée en 1923 et fut reconstruite en 1925 en style néo-roman. La tourelle fut ajoutée au XXe siècle.

L'église, édifiée en moellons de grès schisteux et couvertes d'ardoises, présente une orientation particulière : le chevet est « orienté » au nord et la façade principale au sud.

Contre la façade occidentale de l'église se dresse la tour d'origine romane fortement restaurée qui comporte quatre niveaux en léger retrait l'un par rapport à l'autre. Cette robuste tour romane carrée possède des murs d’un mètre d’épaisseur. Le rez-de chaussée de la tour est percé à l'ouest d'un portail en pierre bleue de style classique daté de 1825 sur l'écoinçon gauche. Les piédroits du portail et leurs impostes de style toscan supportent un arc cintré mouluré à clé d'arc saillante surmonté de deux écoinçons et d'un petit entablement. La face méridionale de la tour est ornée d'une porte cintrée surmontée d'une petite niche baroque à volutes dont la base porte un chronogramme : beneDICtatU In MULIerIbUs. La tour est percée sur chaque face d'une fenêtre jumelée sous linteau en bâtière au premier étage, d'une fine meurtrière logée sous un arc cintré au deuxième étage et d'un triplets de baies campanaires à abat-sons au troisième étage. Sur sa face sud, la tour est flanquée d'une tourelle à toiture conique, percée de deux meurtrières et d'une étroite fenêtre aux piédroits harpés. Pour rappel, cette tourelle est récente et date du XXe siècle.

La façade néo-romane de l'église est précédée d'un porche percé d'un portail flanqué de colonnes dont les chapiteaux supportent un grand arc de pierre bleue. Au-dessus de ce porche, le pignon de la façade est percé d'un triplet de grandes baies cintrées et d'une fine fenêtre en forme de meurtrière, et sommé d'une croix de pierre. À gauche de l'église se dresse une réplique de la grotte de Lourdes.

L'intérieur de l'église abrite un important patrimoine, comme le tympan polylobé du XIIe siècle figurant l'agneau pascal qui surmonte la porte de la nef, le monument funéraire de François de Marbais, des retables en bois des XVe et XVIe siècles, une niche en pierre de style gothique surmontée d'un arc en accolade et de fleurons ...

Sur un des murs de l'église se dresse le monument funéraire en pierre bleue de François et Hélène de Marbais et de leur fille Jeanne, daté de 1610. Ce monument d'inspiration Renaissance, haut de quatre mètres et large de deux mètres, fut installé dans la nouvelle église en 1946 à la demande de l'administration communale. Le défunt est représenté à genoux dans la partie centrale, encadré de ses quatre blasons : Marbais, La Bricque, Tresnie et Saint-Val. Au-dessus de lui, un cartouche orné d'une tête de mort porte l'inscription latine Hodie Mihi, Cras Tibi (Aujourd'hui, moi, demain, toi). Sous la figure du défunt est gravée l'inscription funéraire :
Cy gist messire franchois de

Marbais chevalier et dame helayne

De la bricque sa compaigne

Comme aussy dame jéhène de Marbais

Leur fille laquelle trespassa l'an 1610

Le 29 de septembre prie dieu pour leurs ames
À cause de la rapacité de sa famille, Jeanne donne à sa mort en 1610 la seigneurie de Marbais à Jean t'Serclaes, comte de Tilly, chambellan du duc de Lorraine : ce monument marque donc non seulement la mort de Jeanne mais aussi la fin de la maison de Marbais.

L'église abrite également deux retables en bois : le retable de la Nativité, du troisième quart du XVe siècle  et le retable de Notre-Dame, du milieu du XVIe siècle.

Le chronogramme sur la base de la petite niche baroque sur la face méridionale de la tour : quelle année encode-t-il ? La réponse est S.





La cache:

J’espère que vous avez profité de cette visite guidée de la commune de Villers-la-Ville. Peut-être vous avez aussi appris un peu ? Pour vous récompenser de vos efforts (et pour éviter des déceptions) je vous donne la somme de contrôle :
A+B+C+D+E+F+G+H+I+J+K+L+M+N+O+P+Q+R+S=5109

Maintenant vous pouvez calculer les coordonnées du final :
N 50° (D – F).(S – A – HxC – B – E – J + 10) E 004° (R – O).(L/10 + QxP + GxN + IxKxM + C + O + F + 3xH)


Contenu initial : logbook, crayon, des certificats pour le FTF, STF et TTF, travel bug CBHJ5C „Lego Alien“, ballon, bande velcro.


Ceterum censeo latebras solum pro sodalibus solventibus esse abrogandas.



Le podium:


FTF: Harristide

STF: Nicolas M.

TTF: scoubidou2


Images © k+gw+a

Sources: wikipedia, www.villers-la-ville.be/infotourisme, http://www.wiki-villers-la-ville.be, www.marbisoux.be, http://on6gmt.wordpress.com;

Versions:

  • v1.0: comme publiée
  • v1.1: Typo in questions 3 and 6 corrected (thanks to paullassiter) (26.10.2015)
  • v1.2: The cache (and its support) had disappeared. New box placed and formula and hint amended accordingly; Hall of fame filled in. (22.6.2017)
  • v1.3: Due to a slight change at WP15 the question has been rephrased (27.9.2018)
  • v.1.4: new TdW site → header amended (27.11.2018)
  • v1.5: Due to a change at WP18 the question has been rephrased (10.2.2019)
  • v.1.6: provisional adjustment of WP2 (pending verification) (3.3.2021)

Additional Hints (Decrypt)

SE: Ar cnf zr ynvffrm gbzore, f.i.c.! AY: Ynng zvw avrg inyyra, n.h.o.! QR: Ynß zvpu ovggr avpug snyyra! RA: Qba’g qebc zr cyrnfr!

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)