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Pur Limouzi [T&G] : Chaussures de luxe sur mesure Traditional Geocache

Hidden : 12/13/2014
Difficulty:
1 out of 5
Terrain:
1 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:



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Un crayon a été placé dans la boîte au départ mais ce type d'outil a une fâcheuse propention à disparaître donc prévoyez de quoi écrire ...
A pencil was placed in the box at first but this type of tool has an annoying propensity to disappear thus bring your own pen ...

[FR]

Démarrée par la TeamPharma87, cette série participative a pour thème le Limousin. Tout ce qui est typique de notre région et tout ce qui en fait sa particularité peut être utilisé comme sujet des caches. La série est ouverte à tous. Après l'agneau Baronet qui a inauguré cette série, le boeuf, le châtaigner, les pâtisseries, le fromage, la pomme, nous nous pencherons ici sur les bottes qui chaussent la Garde Républicaine et plus généralement sur les chaussures de luxe fabriquées sur mesure et entièrement à partir de composants locaux.

Cette géocache fait également partie du projet [Terroir et Geocaching] dont le but est de mettre en valeur les produits du terroir, les recettes traditionnelles et spécialités culinaires, ainsi que l'artisanat local ou régional. Vous trouverez plus d'informations sur le site internet du projet : http://terroir-geocaching.com




Le travail et la façon du cuir sont tout aussi, sinon plus anciens que les Arts du feu en Limousin. Il existe d'ailleurs une véritable filière, de la tannerie-mégisserie à la fabrication de gants de peau, de chaussures très haut de gamme ou d'accessoires de maroquinerie. Dans les années 60, 40% des chaussures achetées en France étaient fabriquées dans le Limousin.

Edouard Blanchard fonde à Limoges une Manufacture de chaussures.

Au coeur du Limousin, l’histoire de la chaussure de luxe commence à la fin du XIXe siècle.
Édouard Blanchard y installe en 1891 sa manufacture de chaussures pour hommes et femmes. Le destin de la petite entreprise se joue en 1904 quand le fils d'Edouard, Eugène, s'embarque au Havre pour l'Amérique. Il s'arrête à Weston, une bourgade du Massachusetts, où il découvre les secrets de fabrication des frères Goodyear, des bottiers qui ont mis au point une technique de montage des chaussures révolutionnaire, le fameux cousu Goodyear. Il consiste à coudre une bande de cuir, la trépointe, entre la tige (la partie de la chaussure qui recouvre le pied) et la semelle, en ne laissant apparaître qu'une seule couture sur le pourtour. Avantage de cette technique : la chaussure peut être entièrement démontée et ressemelée.  
Il introduira le procédé à son retour à Limoges pour privilégier la qualité et le service, en proposant plusieurs largeurs.


Une course hippique scelle le destin de la manufacture lorsqu’Eugène Blanchard croise le chemin de Monsieur Viard, grande figure des mondanités parisiennes. Cette alliance inédite pose les fondations d’une maison à la renommée mondiale : un nom (inspiré par la ville de Weston), un savoir-faire et un esprit parisien.
Cette manufacture au nom anglais abrite le savoir-faire d'un chausseur bien français devenu un vrai mythe international. Jean-Charles de Castelbajac est le premier à imprimer sa couleur sur le mocassin Limougeaud. Suivront Kitsuné, Didier Van Cauwelaert, André, Cédric Klapisch, Charlie Casely-Hayfor. Les présidents de la République passent commande ...



Presque un secret d’état servi par des maîtres artisans

La formation des maîtres-artisans dure cinq ans. Près de 192 prises en mains, cinq à six heures de travail réparties sur huit semaines et une sélection des plus beaux cuirs (dont un cuir végétal tanné artisanalement et selon un procédé exclusif pendant un an à Saint-Léonard de Noblat en Haute Vienne, dans la plus ancienne et dernière tannerie au monde à utiliser ce procédé), sont nécessaires à la fabrication d'une paire de souliers. C’est un privilège presque secret, y compris dans les rangs de la Garde Républicaine où l’on désigne depuis 1975 les bottes réglementaires par le nom de leur ville de fabrication. Des « Limoges », disent les quelque 3 200 gendarmes, sans forcément savoir que le bottier niché au cœur du Limousin n’est autre que J.M. Weston. Tout soldat qui intègre la prestigieuse unité de la Garde renseigne une fiche de mesures qui compte sept cotes en plus de sa pointure. Quelques mois plus tard, il reçoit deux paires façonnées rien que pour lui, qu’il chaussera obligatoirement pour les travaux en armes.
Si le cœur vous en dit, vous pourrez, vous aussi, vous offrir une paire de bottes identiques mais il vous en coûtera quand même 1500 euros ...



[EN]

The work of the leather is as old, otherwise older, than the Ceramics in Limousin. There is moreover a real sector of the tannery-tawery in the manufacturing of leather gloves, upper upscale shoes or accessories of leather craft. During the 60's, 40% of the shoes sold in France were manufactured in Limousin.

Edouard Blanchard founds a workshop in Limoges that specializes in manufacturing shoes.


The story begins at the end of the 19th century, in the heart of France’s Limousin region, with its long tradition of tanning and leather working. Édouard Blanchard established his factory here in 1891, making men’s and women’s shoes. He was soon joined by his son Eugène, whose sights were fixed on the modern manufacturing methods used in the United States. Edouard Blanchard’s son, Eugène, leaves Limoges to learn Goodyear welting in Weston (near Bostons).

A Paris horse race seals the destiny of the family business, when Eugène Blanchard crosses paths with a certain Monsieur Viard. The encounter is a clash of cultures (Paris and Limoges), the meeting of a modest, self-effacing entrepreneur and a dandy who adores shows, concerts and the capital’s high life. Both join forces, and this unexpected partnership lays the foundations for J.M. Weston: a name, a tradition of skill and expertise, a Parisian spirit.

This factory in the English name shelters the know-how of a very French shoemaker become a real international myth. Jean-Charles de Castelbajac is the first one to print his color on the moccasin from Limoges. Will follow Kitsuné, Didier Van Cauwelaert, André, Cédric Klapisch, Charlie Casely-Hayford …

Almost a secret of state served by masters craftsmen

It is an almost secret privilege, including in the Republican Guard where we indicate since 1975 the statutory boots by the name of their city of manufacturing. "Limoges", say about 3 200 gendarmes, without knowing necessarily that the bootmaker nested at the heart of Limousin is J.M. Weston. The training of masters-craftsmen lasts five years. About 192 handlings, five in six working hours distributed over eight weeks and a selection of the most beautiful leathers which a plant leather tanned by craftsmen and according to an exclusive process during one year in Saint Léonard de Noblat (Haute Vienne), are necessary for the manufacturing of a pair of shoes. Every soldier who integrates the prestigious unit of the fills an index form with 7 quotations besides his size. A few months later, he receives two shaped pairs.

If you feel like it, you will can, you too, offer you a pair of same boots but it will cost you about 1500 euros …


Additional Hints (Decrypt)

[FR] Gbhg qbhprzrag [EN] Xrrc pbby

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)