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#2 Les Eparges - le monument du 106ème R.I. Traditional Geocache

Hidden : 5/5/2014
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

LA CRÊTE DES EPARGES

de février à avril 1915,cette crête longue de 1400 m,  fut le théatre de violents combats qui firent 10 000 tués ou disparus côté français, et autant côté allemand.

 

 


merci d'avoir une pensée ou une petite prière pour tous les soldats qui ont souffert, ont été bléssés ou sont morts ici

Monument du 106e Régiment d' Infanterie, dit des Revenants du 106e

Monument aux soldats du 106e R.I morts en 1916 élevé en 1935 par Maxime Real del Sarte et Georges Ricome. Le monument porte, côté face, l'inscription : JE CROIS et sur le côté gauche une citation de Maurice Genevoix : VOUS QUI AVEZ PRIS VOTRE VIE A DEUX MAINS ET L'AVEZ PORTEE D'UN ELAN JUSQU'AUX LEVRES DE L'ENTONNOIR SOUS LES BALLES.

 

Le 106éme Régiment d'Infanterie, où sert le sous-lieutenant Maurice Genevoix est engagé le premier dans la bataille. Les Allemands riposte par de violentes contre-attaques; les combats d'une viloence inouïe, sous un bombardement continuel sont parmi les plus durs de la Grande Guerre. Un soldat écrit à sa femme : " tu ne peux pas savoir ce que l'homme peut faire contre l'homme, voilà cinq jours que mes souliers sont gras de cervelles humaines, que j'écrase des thorax, que je rencontre des entrailles..."

 

extrait de l'historique du 106ème RI

Du 17 au 21 février 1915, violents combats aux Éparges. Sur ordre du Général Dubail, l'attaque commence le 17 février. Quatre mines de 1500 kilos sautent; l'attaque française est lancée par les sapes de l’Ouest que l'on a fait exploser. Après une importante préparation d'artillerie, les éléments de la 12e division d’infanterie s’engagent. Le 106e régiment d’infanterie part à l’assaut du bastion Ouest de la crête (point A) et conquiert facilement les tranchées allemandes inoccupées. Deux bataillons du 132e RI marchent en échelon à gauche du 106e. Le 106e monte l'arme à la bretelle et enlève la crête ; l'ennemi contre-attaque à la grenade.

En riposte, l'état-major allemand décide de reprendre les positions concédées. Entre le 18 et le 21 février, attaques et contre-attaques se succèdent sous un bombardement permanent et d'une violence inouïe.

Le 18, dès le matin, nos unités avancées sont prises sous une pluie d'obus de gros calibre qui les harcèle pendant plus de 3 heures. Fortement éprouvées, ayant perdu presque tous leurs officiers et plus du tiers de leurs effectifs, elles ne peuvent supporter le choc de la contre attaque allemande qui se déclenche à 8 heures et doivent se replier sur nos positions de départ. Le jour même, à 15 heures, l'attaque est renouvelée par les 2 compagnies les moins éprouvées du 2e bataillon soutenues par le 3e bataillon et une compagnie du 132e. Les tranchées allemandes sont reprises et cette fois, nous devions les garder définitivement. En vain, les obus criblent le terrain jour et nuit, en vain, l'ennemi lance de furieux assauts, quatre dans la journée du 19, un cinquième le 20.

Le 20 février au matin, un bataillon du 106e (à droite), un bataillon du 67e (au centre), et un bataillon du 132e (à gauche), après une très rapide préparation d'artillerie, s'élançaient sur les tranchées allemandes et s'en emparaient. Au centre, le 67e dépassait même la fameuse crête et dévalait sur les pentes qui descendent vers Combres. Les Allemands qui, pendant la nuit, avaient massé, dans cette région des forces importantes, se lancèrent aussitôt à la contre-attaque et rejetèrent nos troupes sur leurs positions de départ. Le 67e, descendant vers Combres, est pris entre des barrages et, décimé, se replie ; Seul le bataillon du 132e put se maintenir, pendant quelques heures, dans un petit bois qu'il avait réussi à conquérir. Des deux côtés l'artillerie entra alors en action et, jusqu'à la tombée de la nuit, arrosa copieusement les fantassins, qui organisaient les positions qu'ils occupaient.

…un sixième enfin le 21. Mais nos soldats se maintiennent stoïquement sur la position. Le 22, les 2e et 3e Bataillons, qui ont beaucoup souffert, vont prendre à Belrupt un repos bien gagné. Ce succès a été chèrement acheté : 300 tués, dont 8 officiers. 300 disparus et plus de 1000 blessés

 

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Additional Hints (Decrypt)

fbhpur à tnhpur qh fragvre

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)