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Le Rocher de Wilhelm Traditional Geocache

This cache has been archived.

Tactus: Après presque 10 ans d'existence qui ont permis à plus de 200 geocacheurs de découvrir ce rocher historique discret et posé au milieu de nulle part, et comme je ne suis plus dans la région depuis plusieurs années pour y assurer la maintenance, j'archive cette cache et laisse la place libre à quelqu'un d'autre !

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Hidden : 4/13/2014
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Le Rocher de Wilhelm vous mènera sur le lieu où se tenait l'Empereur lors de la bataille du 18 août 1870.

 

"Le Rocher de Wilhelm" takes you to the place where stood the Emperor during the Battle of 18 August 1870.

Cette cache vous fera découvrir un lieu symbolique de la guerre de 1870. Il s'agit en effet de l'endroit où se tenait l'Empereur Wilhelm lorsqu'il a dirigé la bataille du 18 août 1870 qui a rendu Gravelotte tristement célèbre.

Une stèle a été érigée sur les lieux, avec l'inscription : "Von dieser Stelle aus leitete Koenig Wilhelm die Schlacht am 18. August 1870".

This cache will guide you to a symbolic place of the War of 1870. This is the place where stood the Emperor Wilhelm when he led the battle of August 18, 1870 which made infamous Gravelotte.

A monument was erected on the premises, with the inscription: "Von dieser Stelle leitete aus Wilhelm Koenig die Schlacht am 18 August 1870.".

 

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Bataille de Gravelotte

La journée du 17, occupée uniquement à choisir des positions, avait profité aux Prussiens. Les deux armées allemandes avaient jeté au nord de Mars-la-Tour huit corps d’armée, soit cent quatre-vingt-mille fantassins, vingt-cinq mille chevaux, sept cents canons.

Au lieu de se lancer à la poursuite des Français, dès le lendemain de la balaille du 16, ils avaient continué systématiquement et sans désordre leur mouvement tournant pour occuper la route de Briey et se porter sur Sainte-Marie-aux-Chênes, au delà de Saint-Privat-la-Montagne.

L’inaction du maréchal Bazaine leur permit de continuer leur marche jusqu’à midi, dans la journée du 18, et lorsqu’ils attaquèrent les positions françaises, de Gravelotte à Roncourt, l’armée du Rhin n’avait plus simplement à tenir ouverte sa dernière issue, mais à la rouvrir au milieu d’une masse d’hommes d’une profondeur inouïe.

Le maréchal Bazaine ne croyait pas à une attaque sérieuse. Pendant toute la journée, il resta au quartier général, au fort de Plappeville, sans assister à la bataille. Il n’admettait pas que les Prussiens pussent jeter si rapidement à son extrême droite des forces suffisantes pour obstruer la route de Montmédy au nord. En effet, dès midi, l’effort des Prussiens avait aussi porté au sud sur Gravelotte et Rozerieulles, et les corps de Frossard et de Le Boeuf avaient résisté victorieusement.

Mais le maréchal de Moltke s’établit avec le roi à Sainte-Marie-aux-Chênes, et, concentra toute son énergie sur la position de Saint-Privat-la-Montagne, défendue par le maréchal Canrobert. Là, pendant deux heures, de cinq à sept heures du soir, le maréchal repoussa les attaques les plus furieuses des Allemands, les culbutant au bas de la colline qu’il occupait, décimant, sous les yeux mêmes de Guillaume, l’un des régiments de la garde prussienne, celui de la reine, commandant à pied, aux premières lignes de ses soldats, et forçant M. de Moltke lui-même à se mettre à la tête des fusiliers poméraniens, pour empêcher une panique provoquée par la déroute d’une partie de sa cavalerie.

Le maréchal espérait toujours le secours de la garde impériale, restée en réserve, et le général Bourbaki, inquiet de ne pas recevoir d’ordres, était étonné de l’inaction où il était retenu. Mais Bazaine refusait de l’envoyer sur Saint-Privat, et continuait à ne pas considérer l’affaire comme sérieuse.

Or, à sept heures, le maréchal de Moltke, inquiet des conséquences que pouvait entraîner la résistance obstinée de Canrobert, avait réuni quatre-vingt-dix mille hommes sur Saint-Privat, et amené, par une longue marche tournante le 12e corps (Saxons) à Roncourt, au nord-est de la position occupée par le 6e corps français. Deux cent quarante canons ouvrirent immédiatement un feu terrible sur les vingt-cinq mille héroïques soldats, qui, depuis deux heures, supportaient le principal effort du mouvement ennemi.

Comme il arriva si souvent dans cette malheureuse guerre, les munitions manquèrent au 6e corps. Le maréchal Canrobert resta cependant à son poste, et lorsque les Saxons se présentèrent au nord-est, combinant leur attaque décisive avec celle des Prussiens, ils durent livrer un combat terrible pour s’emparer de Saint-Privat. Alors le maréchal fut obligé de battre en retraite, entraînant avec lui le corps de Ladmirault.

Bazaine prévenu, ne put retenir l’expression de son étonnement. A la place d’une bataille d’avant-garde, il avait éprouvé une défaite définitive. Il n’en pouvait croire les rapports ; il donna l’ordre à la brigade Picard, de la garde impériale, de se porter en avant.

Mais il était trop tard. Le mouvement enfin ordonné ne put qu’empêcher les Prussiens de dépasser Amanvillers. Ils avaient d’ailleurs perdu vingt mille hommes ; les Français dix-huit mille, dont deux mille prisonniers à cette bataille de Saint-Privat ou de Gravelotte.

Mais rien n’empêchait plus le maréchal de Moltke de porter son extrême gauche sur les Maxes, jusqu’à la Moselle, et, par Mey, Borny, Montigny, Amanvilliers, Saint-Privat d’interposer un cercle de deux cent cinquante mille hommes entre la seule armée organisée de la France et le reste du pays.

Cette conclusion des batailles sous Metz devait avoir cet autre résultat désastreux, c’est que Mac-Mahon restait exposé à l’armée victorieuse du Prince royal, désormais débarrassé de toute inquiétude du côté de Bazaine.

(source : http://aufildesmotsetdelhistoire.unblog.fr)

 

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