Le monument aux morts
Cache publiée dans le cadre du cito (Déchets de la Vence, on ne les reverra pas de CITO Le 27 avril 2014).
Lors de la Seconde Guerre Mondiale, les réfractaires au Service du Travail Obligatoire prennent le maquis, afin de ne pas partir travailler en Allemagne. Si le massif du Vercors est connu pour être un haut lieu de la Résistance, certains insoumis ont trouvé refuge en Chartreuse, qui offre de nombreux endroits retirés. Juifs, membres de l’Armée Secrète et Francs-tireurs et Partisans sont également accueillis, des armes et des munitions cachées, des sabotages réalisés… Les pères chartreux participent à ce mouvement de résistance en cachant du matériel, en donnant asile aux recherchés et en aidant les différents maquis.
En 1943, la Résistance s’organise dans les villes, notamment à Saint-Laurent-du-Pont et Voreppe. Les premiers maquis sont constitués par des personnalités extérieures au massif, dont Henri Grouès, alias l’abbé Pierre ; il participe à la mise en place, avec André Demirleau, charpentier à Voreppe, du « maquis Palace », qui, suite à des attaques italiennes, se déplace plusieurs fois sur le massif pour finalement s’établir à Malleval dans le Vercors, où il connaîtra une fin tragique le 29 janvier 1944.
Merci de ne pas prendre trop de place sur le logbook...