En 1626 un conseil général de la ville s'inquiétait de l'eau trouble et puante de l'Aude. Pour lutter contre l'impureté des eaux dés 1643 , la ville engagea de lourdes dépenses, mais les résultats restèrent insuffisants.insuffisants. En 1676 Guillaume Cailhau entreprit la création d'un aqueduc souterrain et aérien pour conduire les eaux de Aude, de Villade jusqu'à un réservoir construit dans les fossés de la porte de Toulouse.Peu après la fin de cet important chantier, une inondation changea le cours de l'Aude et perturba la prise des eaux. L e projet fut abandonné. Cinquante ans plus tard, en 1720 un nouveau projet envisageait de prendre les eaux plus en amont à la hauteur du ruisseau de Baudrigues , a ce dernier furent ajoutées des réserves et des prises d'eau dans le vallon de Lavalette ,afin d'augmenter le débit d'eau en Bastide,toujours insuffisant. C'est l'entrepreneur Albaréde qui se chargera de cette nouvelle extension de l'aqueduc. Raidement des contre-pentes apparurent et les difficultés s’accumulèrent ce fut une nouvelle déception pour les Carcassonnais En 1743 Henri Pitot reprit l'ouvrage avec la création d'un bassin encore plus en amont dans la presqu’île de Couffoulens . Plus en aval il créa une chambre de distribution des eaux en haut de la rue Mage ( actuelle rue de Verdun )à l'angle du carron des Augustins. Cette dernière réalisation permettra de pourvoir les besoins de la ville en eaux et ce pendant 150 ans . L'ensemble de l'ouvrage avait une longueur de 7,757 kilomètres pour un dénivelé de 6,32 mètres. Des puisard,35 en tout permettaient aux eaux claires de surface de couler et aux sédiments de se déposer . En 1864 à partir de turbines installées a l'ancien réservoir de la porte de Toulouse ,les vasques supérieures des fontaines du jardin des plantes reçurent l'eau du fleuve Aude.