C'est à la Société des Carrières de Maxéville, créée à la fin du XIXè siècle, que l'on doit le début de l'exploitation des carrières de Maxéville.
En 1914, elle a été rachetée par la Société Solvay qui exploita le site, en raison de la bonne qualité du calcaire et de l’importance des réserves qui y étaient présentes.
A l'époque le calcaire est extrait et débité manuellement et expédié par péniches à l’usine de Dombasle.
En 1946, 200 personnes travaillent sur les carrières Solvay et 130 au début des années 80.
Principal employeur à Maxéville, une importante cité ouvrière se développe sur le site et aux alentours. Pour protéger les habitants des nuisances de l’exploitation du calcaire, le merlon, une colline artificielle de 500 m de long et de 20 m de hauteur, est édifié.
L'équipement emblématique des carrières de Maxéville restera le TPMax, long cordon suspendu de 18 kms qui reliait les carrières à l'usine de Dombasle.
On estime que le TPMax, entré en service en 1927, a transporté près de 50 millions de tonnes de calcaire en 60 ans.
L'arrêt de l'exploitation du calcaire sur le site interviendra en 1984 et le TPMax sera démonté la même année.
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