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Alphabet 87, lettre C : CHAMPLEVE Traditional Cache

Hidden : 8/7/2013
Difficulty:
1 out of 5
Terrain:
1 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

[FR] A Limoges, le premier « email » a plus de mille ans. Rien à voir avec Internet, certes mais à Limoges, « émail » se conjugue au pluriel « émaux ». Le plus ancien est le « champlevé ».

[EN] In Limoges, the first "email" (enamel in french) is more than one thousand years old. Nothing to do with Internet, certainly but in Limoges, "enamel" conjugates in the plural "émaux". The oldest is the "champlevé".


Alphabet geocaching de la
Haute-Vienne
Lettre C : CHAMPLEVE


Podium
Nous vous proposons une série de caches dans l’ordre alphabétique ayant pour thème le département de la Haute-Vienne. Le jeu est simple. Le premier qui trouve la boîte, le FTF, se charge de placer la lettre suivante. S’il ne peut pas, c’est le suivant qui prend le relais. Et ainsi de suite. Merci à la Team Pharma 87 pour avoir lancé l'idée en Haute-Vienne.

We propose you a series of hiding places in the alphabetical order having for theme the department of the Haute-Vienne. The game(set,play) is simple. The first one who finds the box, the FTF, takes care to place the following letter. If he cannot, it is the following one who takes over. And so on. Thanks to Team Pharma 87 to have thrown(launched) the idea in Haute-Vienne.



Chasse de St Viance
Chasse de Saint Viance - Source : Maison de l'émail

[FR]

Le Limousin est la plus importante région au monde à conserver encore aujourd’hui, souvent sur leur site d’usage initial, des émaux champlevés du moyen âge. Cette technique particulière est un des éléments majeurs de l’orfèvrerie médiévale et s’est répandue dans tout l’occident chrétien dès le XIIe siècle sous le nom d’Opus Lemovicense (Œuvre de Limoges).


Une technique très populaire

La technique de l'émail champlevé, caractéristique de la période du XIe au XIVe siècle, a eu la faveur du public pour des raisons simples, qui témoignent de la parfaite adéquation entre l'objet et la demande des "clients" de l'époque:
- un moindre coût, par rapport aux objets en métal précieux massif
- les couleurs sont vives, l'aspect est séduisant et précieux.
- les émaux champlevés permettent, de la même manière que les vitraux des églises, de raconter la vie des personnages auxquels ils font référence, qu'il s'agisse de sujets généralistes, tels que le Christ ou la Vierge, ou de sujets très locaux, tels que l'histoire de St Viance en Corrèze. Ce phénomène sera renforcé par le culte des reliques.
- La solidité: les émaux résistent à l'épreuve des chocs, de l'usure, et sont déclinables en toutes sortes de formats et qualités.
Cette prospérité (on estime la production à plusieurs dizaines de milliers de pièces) a sans doute demandé une grande organisation des ateliers de Limoges en véritables "manufactures" où le travail était rationalisé en postes séparés.

La technique du champlevé

Cette technique consiste à « lever des champs » c’est-à-dire à creuser des cavités dans une plaque de métal assez épaisse. Pour cela on peut se servir de burins et d’échoppes (c’était la technique médiévale) ou d’un acide, comme le perchlorure de fer (c’est la technique actuelle), en réservant avec un vernis les parties qui doivent être protégées.
Ensuite les cavités sont remplies avec de la poudre d’émail humide avant de subir différentes cuissons.
Enfin on effectue un lapidage et un polissage de la plaque, afin de mettre à niveau l’émail et le métal.
On se retrouve ainsi avec une pièce où l’émail se trouve cerné de métal (ce dernier pouvant être ensuite doré ou argenté par électrolyse).
Au moyen âge, comme aujourd’hui, il faut aussi compter les interventions des orfèvres et de ceux qui assemblent les différentes plaques.

Les autres techniques sont l’émail cloisonné, l’émail peint et une variante noir et blanc apparue à la renaissance : la "grisaille".

La cache se trouve sur le « boulevard des arts du feu » qui regroupe une majorité des artisans émailleurs dont plusieurs pratiquent encore l’émail champlevé. De très nombreuses pièces anciennes et contemporaines peuvent être vue au Musée des Beaux Arts de Limoges – Musée de l’Email (au pied de la cathédrale) et dans les galeries avoisinantes (voir plan).

Une brochure est éditée chaque année par l’office de tourisme. (Lien vers l'édition 2013).

Plan
Cliquer sur l'image pour agrandir / Click on the picture to enlarge

[EN]

Limousin is the most important region to the world to keep even today, often on their site of initial use, medieval enamels "champlevé" ("risen fields"). This particular technique is one of major elements of the medieval silversmith's trade and spread in all the Christian west from the XIIth century under the name of Opus Lemovicense (Work of Limoges).

A very popular technique

The technique of the "champlevé", characteristic enamel from the period of the XIth to XIVth century, had the favor of the public for simple reasons, which testify of the perfect adequacy between the object and the demand request of the "customers" :
- A lower cost, regarding objects in massive noble metal
- Colors are lively, the aspect is attractive and precious.
- Champlevé enamels allow, in the same way as the stained-glass windows of churches, to tell the life of the characters to whom they make reference, that it is about non-specialized subjects, such as the Christ or the Virgin, or of very local subjects, such as St Viance's story in the Corrèze. This phenomenon will be strengthened by the cult of the relics.
- The solidity: enamels resist the event of the shocks, the wear, and are declinable in any sorts of sizes and qualities.
This prosperity (we estimate the production at several tens of thousand parts) doubtless asked for a big organization of the workshops of Limoges in real "factories" where the work was rationalized in separate posts.

The technique of the curred away

This technique consists in " rise of fields " that is in digging cavities in a rather thick plate of metal. For it we can use burins (it was the medieval technique) or an acid, as the perchlorure of iron (it is the current technique), by reserving with a varnish the parts which must be protected.
Then cavities are filled with some powder of wet enamel before undergoing various cookings.
Finally we make a lapidage and a polishing of the plate, to make level the enamel and the metal.
We so find ourselves with an element where the enamel is encircled with metal (the latter being able to be then bronzed or silvered by electrolysis).
In the Middle Ages, as today, it is also necessary to count the interventions of the silversmiths and those who assemble the various plates.

Other techniques are the compartmentalized enamel, the enamel paints and a variant black and white appeared to the revival: the "greyness".

The hiding place is on the " boulevard of the fire arts " which groups a majority of enamal craftsmen among which several still practise the champlevé enamel. Former and contemporary very numerous pieces can be seen to the Musée des Beaux Arts of Limoges - Museum of the Enamel (at the foot of the cathedral) and in the neighbouring galleries (see map).

A brochure is published every year by the tourist office. (Link to 2013' édition).

Additional Hints (Decrypt)

[FR] Pn pbhyr qr fbhepr ... bh cerfdhr [EN] Yrg'f sybj

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)