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Sur les traces des Maraîchers: Les salades Traditional Cache

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Quanlau: La fin d'une histoire ☺️

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Hidden : 10/23/2013
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
1 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Nous vous proposons une petite découverte du passé maraîcher de SPDC aux travers de 3 caches intitulées "Sur les traces des maraîchers".



Sur les traces des Maraîchers: Les salades


 

Au premier abord, Saint-Pierre-des-Corps est une ville de banlieue comme il en existe des centaines : beaucoup de maisons pavillonnaires, quelques tours, des entreprises, des zones industrielles et puis une gare. Mais en Touraine, on connaît bien la singularité de ce bastion communiste. Son histoire ouvrière et ferroviaire reste présente dans les esprits. En revanche, ce qui s'est passé avant l'arrivée du rail est moins connu. Là où tout est bâti aujourd'hui, le sol a été le gagne-pain de générations de Corpopétrussiens. Sur cette terre sablonneuse enrichie du limon de la Loire - les varennes - pendant des siècles, les maraîchers ont fait pousser des légumes et des fruits. Difficile à croire aujourd'hui mais il y a cent ans, Saint-Pierre-des-Corps était encore le potager de Tours.

A Saint-Pierre-des Corps, en 1938, on compte 28 exploitations maraîchères, 24 en 1945, 3 en l’an 2000 et une aujourd'hui.

Un passé que la municipalité a choisi de mettre à l'honneur sur l'avenue Jean-Bonnin, la grande voie d'entrée dans la ville : une structure métallique et grillagée censée représenter une serre, un grand réservoir à eau rouillé juché à plusieurs mètres du sol , quelques rails enfouis dans l'herbe et sur lesquels on poussait jadis les wagonnets de légumes… Un passé muséifié mais dont il ne reste, finalement, plus grand chose. Quelques granges de-ci de-là. Parfois, au détour d'une rue, s'ouvre encore un passage étroit, une « rotte » sablonneuse qui conduisait aux parcelles maraîchères. Et, dans les 120 parcelles de jardins familiaux, vestiges de ce passé et elles aussi grignotées par l'urbanisation, on peut encore voir quelques « cigognes », ces puits à balancier qui permettent d'aller chercher, à quelques mètres sous terre, l'eau du lit de la Loire.


Les salades


Aujourd'hui, il faut aller à l'autre bout de la ville et zigzaguer entre les entrepôts de la zone industrielle, bien au-delà de la gare, pour trouver le dernier maraîcher de Saint-Pierre-des-Corps. Didier Renard tient toujours l'exploitation héritée de ses parents : quatre hectares en production raisonnée. Mais pour combien de temps ? Ironie du sort, ses terres sont situées juste en face du bâtiment de l'ancienne coopérative maraîchère de Touraine devenue un entrepôt… Dans quelques années, Didier Renard prendra sa retraite. Qui prendra la suite ? Son fils ? Un autre exploitant ? Il n'en sait rien. Mais peut-être lui faudra-t-il se résigner, comme bien d'autres ici ont dû le faire avant lui, à vendre ses terrains à un promoteur immobilier…

En attendant, une furieuse envie de radis à deux heures du matin ? Un irrésistible besoin de laitue "feuille de chêne" un dimanche après-midi ? Ou le simple désir de consommer des produits frais à tout moment de la journée ? Accros de la fibre légumière, ne cherchez plus : Didier Renard a pensé à vous. Ce maraîcher a été le premier cultivateur d’Indre-et-Loire à vendre ses productions par le biais d’un distributeur automatique, accessible 24h sur 24.

Ce qui étonne le plus n’est pas l’endroit où est installé ce distributeur - une petite rue secondaire de Saint-Pierre, menant à la commune voisine de La Ville-aux-Dames. Mais son succès : depuis qu’il l’a acheté (8.500 euros) au printemps 2011, Didier Renard bat record sur record. Le premier mois (avril), 580 casiers ont trouvé preneurs. Il n’y avait alors que des salades et des radis en vitrine. La gamme s’est depuis étoffée et le bouche-à-oreille a fait son effet. Les ventes ont doublé le mois suivant.

Si le gros de sa clientèle s’arrête devant chez lui à l’heure de la "débauche" (16h-19h), certains acheteurs viennent tard le soir voire au milieu de la nuit, ce qui est le cas de policiers lors de leur tournée nocturne. Très local pour le moment, l’engouement créé lui donne en tout cas des idées : acheter deux autres appareils, rajouter des murs à son stand-boutique et y installer une climatisation. Preuve qu’il y croit, Didier Renard a changé la photo de son profil Facebook par une photo de son distributeur à salades et radis.

Source: blog les épines fortes

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Additional Hints (Decrypt)

pnzéyéba

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)