Un peu d'histoire
Les Borrigan du Pé, premiers seigneurs d'Orvault, occupent depuis le Moyen-Age, un château au Plessis. Celui-ci est à l'abandon au début du XIXe siècle. François Guillet de la Brosse, qui a fait fortune aux Antilles, achète la propriété en 1815. Il commence la construction d'une nouvelle demeure sur les ruines de l'ancienne. Cette dernière sera achevée en 1830 par son fils Julien.
Architecture
Le château du Plessis est de style Empire, à colonnes et terrasse, avec un pavillon à chaque extrémité.
C'est Etienne Blon, architecte nantais qui en réalisa les plans. On lui doit également la création de la place Mellinet à Nantes, du manoir de la Chantrerie sur les bords de l'Erdre, de la filature d'Angreviers à Gorges (voir GC27AGM).
Les communs qui encadrent le nouveau bâtiment sont du XVIe siècle. Ils ont échappé à la démolition de 1815.
Une belle allée part de la cour d'honneur pour se terminer 1500 m plus au nord, au niveau de la route de Rennes.
Dans la cour, le puits a été rénové en 1930 dans un style typiquement breton.
Un invité surprise
Le 9 janvier 1910, le père Jarnoux, qui travaille au château, débusque dans le fournil « Henrici » un criminel recherché depuis fin décembre 1909 pour viol et assassinat. Après une courte lutte, le bandit disparaît dans la nature. Quelques jours plus tard, il sera arrêté à La Garnache en Vendée. De son vrai nom Jules GRAND, il sera condamné à mort et guillotiné à Nantes en mars 1911. Ce qui aurait fait dire à son bourreau : « Il est moins Grand mort que vivant ».
Domaine privé, le château du Plessis ne se visite pas.