D'après une légende locale, un trésor composé de quilles en or serait enfoui dans la forteresse, je vous souhaite de trouver ce dernier plutôt que le mien !
Les ruines du château de La Châtelaine ont été décrites par Rousset en 1854
dans son dictionnaire des communes, mais de façon tellement inexacte qu’on peut en
déduire qu’il ne les avait jamais vues. Si l’on fait sur les lieux, sans imagination
traîtresse, le dénombrement de ces pierres qu’ont inexorablement maltraitées les
intempéries, la végétation et les hommes, on en est réduit à un inventaire très court.
Mais le site, qui est sans conteste l’un des plus beaux du Jura, et les souvenirs
très lointains que, pour les curieux de notre histoire, il rappelle, valent à eux seuls une
visite.
Le château - du moins ce qu’il en reste – s’élève sur un bloc énorme de rocher qui
se détache vers l’ouest du premier plateau et sépare dans un cirque profond les deux
sources de la Cuisance. Ses parois verticales surplombent de près de 200 mètres le
petit village des Planches, tassé au confluent de la rivière et commandent à la vue
l’étroit vallon de Mesnay et la vallée élargie d’Arbois jusqu’à son épanouissement vers la
plaine de Dole.
Sur cette plate-forme vertigineuse, l’enclos de la forteresse qui forme un
rectangle irrégulier de 120 mètres sur 160 d’axe en axe, était bordé au nord et à l’ouest
par l’abîme, au sud et à l’est par des travaux de défense dominant eux-mêmes un ravin
qui l’isolait de la montagne.
Deux chemins, dont le tracé est sans doute millénaire, accèdent au château. L’un,
montant de la vallée, escalade les pentes et débouche sur la corniche dans un
étranglement où quelques pierres attestent un ouvrage avancé ; l’autre descend du
village de La Châtelaine, contourne le ravin et, rejoint par le premier, longe la masse des
ruines. En angle droit, il entre sous la porte.
Cette porte s’ouvre en saillie au milieu d’une longue courtine de 160 mètres qui
fait face au plateau ; elle est aménagée dans une tour carrée ; deux arcs en plein cintre
(un seul aujourd’hui) subsistent sous son étage croulant ; quant à la courtine qui
l’encadre, elle n’est plus qu’un effondrement de pierres ; à l’ouest, elle utilisait une arête
rocheuse, et son extrémité fortifiée d’un médiocre bastion se soude à la roche dont elle
prolonge l’à-pic ; à l’est, elle se reliait au château par un bâtiment militaire.
De même que les abords, la surface de l’enceinte et les pierres accumulées
disparaissent sous le taillis épais, si bien qu’il est impossible de se faire une idée
d’ensemble et qu’il faut, sous les branches basses et dans la broussaille, reconnaître les
vestiges de construction et en déduire un plan. Leur pauvreté est déconcertante.
Pas loin de cette cache mais en bas de la reculée se trouve "la cascade des tuffs" GC3AW4X à faire absolument .
D'autre part pour les marcheurs, il y a la possibilité de faire cette cache au départ de l'église des Planches en Arbois .Dans ce cas vous pouvez faire "la cascade des tuffs" en premier lieu puis "le cirque du fer à cheval" et "le trésor de la chatelaine" en empuntant le GR 59, comptez quand même 3 heures en tout et une bonne montée.
Arrivé sur le parking Vous pouvez apercevoir dans le cimetière la sépulture du défunt Constant Callier dont les dates sont 1891- ABCD
Un panneau indique le belvédère à E mètres et enfin une balise VTT rouge correspondant au circuit du zed jurassien indique la longueur de ce dernier soit F kilomètres .
La cache finale se trouve aux coordonnées
N 46°52.[(E+F)- (C+D+A)] E 005°48. CBC