Le Moulin de Tréguern Traditional Geocache
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Terrain:
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Size: 
(small)
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Nous avons découvert le geocaching grâce à un article paru début 2011 dans la revue de l'ACE "Action Catholique des Enfants", anciennement "Ames Vaillantes, Cœurs Vaillants".
Nous avons donc décidé de partager cette merveilleuse activité avec les enfants du groupe de l'ACE de Berric. Ces caches permettent de faire une randonnée de la Chapelle Ste Marguerite (Sulniac) à la Chapelle Notre Dame de Bon Secours (Berric).
Attention, il ne s'agit pas d'un circuit. Un parking sera proposé sur certaines caches pour ceux qui préfèrent prendre leur voiture.
Le Moulin de Tréguern.
Sulniac. La seconde vie du moulin de Tréguern
16 juillet 2010 Article du Télégramme
Gilles et Virginie Cottet habitent l'un des quatre derniers moulins de Sulniac. Ils nous ouvrent les portes de leur jolie petite demeure, nichée en pleine verdure, au bord d'un ruisseau et à laquelle ils espèrent un jour rendre sa roue à eau. On y accède par de petites routes de campagne, ombragées et sinueuses. Perdu en pleine forêt entre le clapotis du ruisseau et des arbres centenaires, le moulin à eau de Tréguern livre ses secrets. C'est dans ce petit havre de paix, à seulement 15 kilomètres de Vannes, que Gilles et Virginie Cottet ont élu domicile en 2001. Au plus proche de la nature, entourés de 5.000m² de terrain, sur lesquels gambadent sept moutons noirs d'Ouessant, choisis pour leur rusticité et deux chèvres. «Pratique pour éviter de tondre la pelouse», s'amuse Gilles Cottet.
Le coup de foudre.
Il y a neuf ans, ce prof de sciences physiques, qui enseignait alors dans la région Centre, a obtenu sa mutation à Vannes. Dès la découverte de cette propriété, c'est le coup de foudre. «On a signé tout de suite». Après quelques travaux, ils ont emménagé dans le moulin et cherché à connaître son histoire. «Ceux construits avant la Révolution conservent un droit d'eau, qui n'a pas été aboli en 1789», explique-t-il. «Je voulais donc prouver que sa construction était antérieure à cette année-là». Et ce qu'il découvre dépasse toute espérance. «Aux archives, j'ai trouvé une preuve de son existence dès 1434. A l'époque, il appartenait à la seigneurie de Boblay, le meunier vivait à l'étage avec ses dix enfants, et passait sa journée à moudre le grain». Un mécanisme qui n'a rien perdu de son authenticité et que Gilles Cottet, vice-président de l'association des Moulins de Bretagne, détaille avec d'autant plus de passion que l'appareillage est toujours en place et sert quasiment de mobilier intérieur. «Le socle était taillé dans du chêne-vert, sur lequel se fixaient les roues, avec des engrenages en bois; deux paires de meules se chargeaient de transformer le blé en farine», relate-t-il.
533 ans d'activité.
Le travail était physique et dangereux. «On m'a raconté que des meuniers sont morts parce que leur blouse a été aspirée par la roue». Julien Le Névé, le dernier meunier de Tréguern a cessé son activité en 1967.
Gilles Cottet, qui enseigne désormais à Auray, s'attache à garder intacts les vestiges de ce monument, témoin silencieux de l'histoire. Les meules de près d'une tonne sont toujours là, les outils précieusement conservés, et pour donner une seconde jeunesse au moulin, il s'est lancé un pari audacieux: reconstruire à l'identique la roue manquante, un mètre de haut, 3,20 mètres de diamètre. «J'ai les plans en tête, il faut juste trouver les outils, c'est comme un jeu». Un jeu dont il ne se lasse pas de conter la mémoire aux nombreux randonneurs qui arrivent jusqu'à son moulin, classé «Gîte de Compostelle».
Additional Hints
(No hints available.)