À partir de 1763, l'hôpital général, aux mains de la communauté des sœurs de l'Ordre de Notre-Dame de Charité, obtient l'exclusivité de l'accueil des enfants abandonnés.
Le tour d'abandon est établi le 1er janvier 1813. Le mécanisme en tourniquet, encastré dans le mur, permettait d'y déposer, en tout anonymat, l'enfant que l'on avait pris la décision d'abandonner. Un demi-tour, et l'on pouvait espérer qu'il aurait une vie meilleure de l'autre côté de la muraille, ce qui était loin d'être le cas.
Les tours d'abandon, avaient fait leur réapparition en 1811, rendus obligatoires sur toute l'étendue du territoire par un décret impérial du 11 janvier. Ils furent progressivement remplacés par les bureaux d'admission des enfants abandonnés, mais certains restèrent en service jusqu'au tout début du XXe siècle. Ils ont été officiellement abolis en France par une loi du 27 juin 1904.
Les registres des enfants abandonnés sont conservés aux archives départementales.
La législation française, revenant aux principes énoncés en 1793, a reconnu pleinement le droit à l'abandon dans la procédure dite de "l'accouchement sous X", dont une remise en cause se prépare doucement.
Depuis 2000 en Allemagne, où l'accouchement sous X n'existe pas, ont été installées environ 80 Babyklappen modernistes pour lutter contre la recrudescence des infanticides. Elles ont permis la récupération de 143 bébés entre 2000 et 2007.
Vous pourrez passer le porche et faire le tour de la cour d'honneur entourée des locaux de la direction de l'hôpital.
Sources : Wikipédia
Munissez-vous d'un stylo.