La Sône et son Château
Maison forte au XIIème siècle, Château-fort au XIVème siècle, et Château de plaisance à partir du XVIIème siècle.
Une position stratégique
Dès le XIIème siècle la Maison Forte de la Reffreyrie se dressait à pic sur un socle rocheux, dominant l'Isère d'un côté et entourée
de douves sèches de l'autre. Ces douves, naturelles côté château et aménagées côté parc, permettaient aux propriétaires des bâtiments
de se protéger contre un éventuel ennemi. Les voies navigables étaient la source de revenus de la maison forte notamment grâce la
proximité du pont qui n 'était franchissable qu'avec un droit d'accès (un octroi).
En 1349, des changements s'opèrent.
Humbert II de la Tour du Pin, dernier Dauphin du Viennois et dernier seigneur du Château de Beauvoir est le commanditaire du transport
du Dauphiné au Royaume de France pour la modique somme de 200 000 Florins.A la suite de cet événement Ardanchon de La Reffreyrie
s'attela à transformer la maison Forte en Château-Fort, faisant bâtir les enceintes de la forteresse autour du village de La Sône, la Tour de
Garde (mâchicoulis) et son système défensif.
En 1603, Horace du Rivail vendît le Château fort devenu la Seigneurie de La Sône à Félicien de Boffin (parlementaire de Grenoble).
Cette famille propriétaire durant prés de deux siècle en fît un lieu de repos et de plaisirs; apparition des ouvertures avec les fenêtres à meneaux,
choix d'une toiture en tuiles vernissées et fresques dans la chapelle.
Au début du siècle suivant, la maison forte passe aux mains de Félicien de Boffin, avocat général au Parlement de Grenoble. Il répare les outrages
subis par l'édifice lors des guerres de religion et lui apporte de profonds remaniements et embellissements.
En 1820 le château échoit aux Jubiés, célèbres fabricants de soieries et fondateurs un siècle plus tôt des Manufactures Royales. Mais la vente fut
annulée à la suite de la ruine de leur industrie qui ne leur permit pas d'en acquitter le montant.
Dès lors vont se succéder divers propriétaires...
Le parc, quant à lui, se présente sous la forme d'un rectangle allongé bordé au nord par la route d'accès et au sud, trente mètres plus bas, par l'Isère.
Cette position dominante au-dessus de l'Isère lui donne une vue étendue sur le rebord occidental du Vercors (le Faz, la Forêt des Coulmes, etc..).
Le parc est partagé sur environ la moitié de sa longueur par une allée de platanes bordée d'un ruisseau, délimitant, au nord un grand pré jusqu'à
la route d'accès, bordée d'une haie de thuyas; au sud une vaste pelouse avec en son centre un bassin rond Louis XIV et sur ses côtés des roseraies.
Au-delà de l'allée de platanes, le chemin se transforme en sentier qui sinue au milieu de grands arbres de diverses espèces.
Les uns largement centenaires et les autres plantés il y a une quarantaine d'années par les actuels propriétaires.
De nos jours le château est une propriété privée.
Et pour ceux qui en tomberaient amoureux il est actuellement à vendre pour la modique somme de 2 500 000 euros ….
Pour trouver la cache, partez à la découverte de La Sône et de son riche passé...
Rendez-vous au Waypoint 1 :
N 45° 06.616 E 005° 16.573
Vous êtes à l'angle d'un bâtiment qui va vous permettre de trouver les coordonnées du
Waypoint 2 = N 45° 06.(A - 392) E 005° 16. (B x 61).
Sur le panneau explicatif à votre gauche, soit A = la date inscrite dans le premier paragraphe.
Sur le panneau vert à votre droite, soit B = le siècle de construction du bâtiment.
Waypoint 2 :
Pour trouver la cache, sur les panneaux explicatifs, notez :
C = le nombre de Sônois,
D = le nombre d'ouvrières de la Manufacture Jubié
E = l'altitude de La Sône
F = le nombre total des commerces listés en 1900
G = le nombre de mécaniciens auto
H = le nombre de cafés
Profitez de l'endroit pour admirer (si vous le trouvez !) le trompe-l'oeil derrière vous.
La cache : N 45°06.(C + D) E 005°17.[E - (HxF+G)]
La Cache :
Après avoir vu le passé religieux, industriel et commercial de La Sône, allez maintenant à la rencontre de son château et partez alors pour une belle balade que vous pouvez prolonger au-delà de la cache...