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Église moderne : St Grég l'Illuminateur - Chaville Multi-cache

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Tohmlin: Place au renouveau !!

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Hidden : 10/8/2011
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Historique de la communauté arménienne à Chaville
Extraits du numéro 36, spécial Mémoire, de "Tertig", Bulletin d'information de l'Association cultuelle paroissiale de l'Eglise apostolique arménienne de Chaville.


1931
Les premiers Arméniens sont arrivés à Chaville dans les années 1920. Les rescapés du Génocide avaient de lourdes difficultés de survie. Au bout de quelques temps ils commencèrent à s’organiser. D’abord des cours d’arménien sous l’impulsion de Mme Satenik Ter Tavtian et des messes dans l’arrière-salle des cafés. Le 22 février 1931 ils se réunissent au 20, Av. de Ville d’Avray (actuelle Av. de la Résistance) en une assemblée générale pour créer une association cultuelle. Une commission élue ce jour-là élabore les statuts de l’association, déposés à la Préfecture de Seine et Oise. Le Journal Officiel du 23 juillet 1931 annonce la création de cette association dénommée « Association Cultuelle des Arméniens Réfugiés de Chaville et environs ».

1934
Depuis 1931, les offices religieux avaient lieu d’abord au 20, Av. Ville d’Avray puis au 4, rue des Trois Champtiers (actuel rue Père Komitas). Sur ce dernier lieu une bâtisse-hangar est consacrée le 21 mai 1934 par Mgr Vramchabouh KIBARIAN, l’Archevêque de Paris et reçoit le nom de ST. GREGOIRE L’ILLUMINATEUR. Les parrains de cette consécration sont les frères Hagop et Haroutioun Papazian.

1957
Depuis 1934, l’église Saint.-Grégoire-l’Illuminateur de la rue des Trois Champtiers était devenue le lieu de rassemblement de tous les Arméniens de Chaville. En plus des offices religieux, les cours de l’école, les réunions des différentes associations et les soirées culturelles ou musicales se déroulaient également dans ce « madour-mangabardez ». En 1954, le terrain est acheté par l’association. Mais l’état de la bâtisse se dégrade dangereusement. Il fallait prévoir d’importants travaux de consolidation. Les anciens étaient de cet avis. Mais les jeunes voulaient quelque chose de neuf, une véritable église. L’Assemblée Générale, au début assez réticente, donne finalement son accord et les jeunes commencent à travailler en constituant un « Comité de Construction des Jeunes ». C’est ainsi que lors de la fête de l’école du 11 mars 1956, ces jeunes présentent un projet avec une maquette. Le comité cherche alors les moyens de financement en organisant des soirées artistiques et dansantes, en faisant du porte à porte chez les Arméniens. Mgr Séropé Manoukian les encourage et trouve même des mécènes comme Arménag Hampartzoumian. Les membres jouent des pièces de théâtre comme « La Mégère Apprivoisée » en arménien. C’est en janvier 1957 que les premiers coups de pioche sont donnés. Sous la direction de l’architecte Ago Cavoukdjian, la démolition s’achève et le 17 février 1957 Mgr Séropé Manoukian assisté de Der Essayi Altounian, de Der Barkev Merdjanian et de Der Haroutioun Tchortoian, bénit la première pierre. Un parchemin comportant les noms est enterré sous un des piliers de l’église. Une foule importante assiste à cette cérémonie. La journée se termine par un repas dans l’Hôtel de France de Versailles.
Les travaux avancent, les volontaires s’activent, on récupère des matériaux et des éléments de décoration et le gros œuvre terminé on s’attaque à la finition. Finalement la volonté et le désir de ces jeunes sont récompensés : le 15 décembre 1957 la nouvelle église est consacrée avec une salle attenante. C’est à Mgr Séropé Manoukian que revient ce grand honneur. Der Essayi Altounian le prêtre de la paroisse et la chorale dirigée par Nechan Serkoyan venue spécialement de Paris donnent une nouvelle voix à la messe célébrée par Mgr Manoukian.
L’église SAINT GREGOIRE L’ILLUMINATEUR renaissait, enfin définitivement belle.

1971
Par des dons des particuliers et surtout grâce aux aides conséquentes de quelques mécènes, le Comité des Jeunes et par la suite l’éphorie avaient réalisé la construction et les aménagements nécessaires pour les offices et l’école. L’un de ces mécènes est Sarkis Balabanian. Lors de sa réunion du 29 novembre 1970 le Conseil d’Administration décide de baptiser la salle attenante de l’église du nom de ce donateur. Le 19 décembre 1971, après la messe, Mgr Séropé Manoukian dévoile la plaque portant l’inscription «Sarcis Balabanyan Srah (Salle Sarkis Balabanian)» malheureusement sans la présence du donateur disparu, à l’âge de 56 ans à Londres en janvier de la même année.

1982
Cette année, notre église s’est enrichie par de vitraux représentant une thématique arménienne et remplaçants les anciens, datant de l’inauguration. Ainsi nous y admirons des figurations de Saint Grégoire l’Illuminateur, de Mesrop Machtots, de Sahag Bartève et d’animaux bibliques caractéristiques de l’enluminure arménienne. Ces vitraux, don de M. Krikor Papazian, ont été réalisés par le maître-verrier Jean Villette.

1982 – 1983
Au cours de l’été 1982, Chaville a connu une catastrophe naturelle sans précédent. Une pluie torrentielle s’abattait sur la ville dévastant les maisons. Notre église est également touchée. Le toit du baptistère s’est effondré. Comme en 1957, quelques volontaires autour d’un noyau composé de Vahram Kantarci, Toros Semerci et Hrant Norsen prennent en charge la reconstruction et la rénovation en agrandissant cette partie en y consacrant plusieurs week-ends. En 1983, le baptistère est terminé retrouvant un visage nouveau.

1983
Pour commémorer le cinquantième anniversaire de l’association et de la première église, et afin de marquer l’arrivée des Arméniens à Chaville il y a plus de 50 ans, le Conseil d’administration de l’église fait une demande à la municipalité afin de baptiser une rue de Chaville par un nom arménien. La proposition de la communauté s’est fixée sur le nom du Révérend Père Komitas, un religieux et musicologue, décédé à Villejuif en 1935 Au cours de sa réunion du 10 juin. le conseil municipal après quelques autres propositions, adopte à l’unanimité le nom de Père Komitas pour baptiser la rue de l’église (ancienne rue des Trois Champtiers). Le 19 juin, lors de la fête du cinquantenaire, M. le maire annonce aux présents cette bonne nouvelle. En attendant la pose des plaques, un événement survenu à Orly impliquant les Arméniens, change la donne, une partie du conseil municipal réclamant l’annulation de cette adoption. Les querelles internes au conseil municipal et l’hostilité des riverains à ce changement, retardent l’inauguration. Le 13 octobre, un deuxième vote sera nécessaire pour adopter à la majorité la décision et entériner définitivement le nom du Père Komitas. En mars 1984, les plaques seront posées sans inauguration officielle.
Ainsi Chaville aussi entre sur la liste des villes où la communauté arménienne est honorée même si cette reconnaissance a été gâchée par des jeux politiciens.

1985
Après les périples de l’inauguration de la rue Père Komitas, le Conseil d’Administration de l’église arménienne a voulu marquer par une commémoration, le 50ème anniversaire de la disparition du grand homme. Le Conseil a décidé d’ériger un buste du Père Komitas sur le parvis de l’église et lui a dédié une soirée musicale. Le 9 novembre 1985, l’église Sainte-Bernadette de Chaville était pleine pour assister au concert entièrement consacré aux œuvres du Père Komitas, donné par la chorale Sipan-Komitas sous la direction de Garbis Aprikian. Ce concert dont l’entrée était gratuite, avait pour but de présenter les œuvres de Komitas aux riverains et à certains membres de la municipalité qui avaient des réticences lors du changement de nom. Un concert très attentivement suivi et apprécié.
Le 17 novembre, c’est au tour de l’inauguration du buste du Père Komitas, œuvre d’un jeune sculpteur, Archavir Yéghiazarian. Après la messe célébrée par Mgr Kude Naccachian, le prélat de Paris, la foule des fidèles venue pour l’occasion se réunit autour du buste encore voilé. Mme Astghik Dedeyan fait un bref aperçu de la vie du Père Komitas, tandis que M. le maire Marcel Houlier, exprime son admiration sur l’œuvre de celui-ci qu’il ne connaissait pas et dévoile avec Mgr Naccachian le buste en bronze, érigé sur un bloc de granit. Le public se retrouve après autour d’un verre de l’amitié donné dans les salons de Hôtel de Ville où M. Krikor Papazian, membre de l’éphorie remercie la municipalité, soulignant que les Français d’origine arménienne sont biens intégrés tout en restant très liés à leurs racines.

1999
Bénédiction de la nouvelle cloche « Sarkis ». Le dimanche 27 juin 1999 était le jour de la fête onomastique de notre église. En ce jour de bonheur, Mgr Kude Nacachian a procédé au baptême de la nouvelle cloche, don de M. et Mme Sarkis Mighirditchian, chavillois de la première heure. Afin que chaque paroissien puisse garder un souvenir de cette journée mémorable, l’éphorie avait mis en vente des petites cloches que chacun a pu amener avec lui. Depuis, la cloche « Sarkis » tinte tous les dimanches en début de chaque messe et ponctue les événements heureux mais également tristes de notre communauté.

2000
Au cours de la séance du 1er mars 2000, le Conseil municipal de Chaville adoptait , à l’unanimité, un voeu relatif à ces « massacres qui méritent la sinistre appellation de génocide ». Le texte voté poursuit : « Réaffirmer aujourd’hui de manière forte l’existence du génocide de 1915 c’est aussi condamner l’ensemble des actes trop nombreux qui ont pour conséquence de priver l’humanité de ce que les peuples qui en sont victimes lui apportent ». A la fin du texte, le Conseil municipal condamnait « vigoureusement l’absence de reconnaissance de tels actes ».

2002
C’est devant une assistance nombreuse avec la présence de personnalités et élus qu’a eu lieu, le samedi 5 octobre 2002, l’inauguration du Monument arménien de Chaville. Situé face à la gare desservant Paris-St-Lazare, cette oeuvre réalisée par le sculpteur Georges Ayvayan, a une double symbolique : elle est tout d’abord un lieu de mémoire dédié aux victimes du génocide arménien de 1915 et un témoignage de l’amitié franco-arménienne.

2006
Le 14 octobre 2006, stupéfaction ! le joyau du monument arménien de Chaville avait disparu, plongeant toute une communauté dans l’indignation et de nombreuses interrogations. Quelques mois plus tard, les voleurs étaient démasqués et arrêtés. Soulagement. Grâce aux efforts de la commune de Chaville, propriétaire du monument et du Conseil général des Hauts-de-Seine, la sculpture allait pourtant bientôt renaître dans toute sa splendeur. En cette belle journée du 24 juin 2007, nombreux étaient les personnalités venues marquer par leur présence cette résurrection. A l’issue de la messe et du requiem, le cortège amené par M. le Maire se dirigeait dans l’émotion vers le Monument. Après le dévoilement de la nouvelle oeuvre de l’artiste Georges Ayvayan, allaient successivement prendre la parole : M. Garbis Miguirian, Conseiller municipal, qui allait s’exprimer au nom de la communauté arménienne puis les deux acteurs de la réhabilitation de l’oeuvre : M. Jean-Jacques Guillet, député des Hauts-de-Seine et M. Jean Levain, Maire de Chaville. Les deux derniers orateurs allaient être S. E. M. Edouard Nalbandyan, Ambassadeur d’Arménie en France et M. André Santini, Député-Maire et Secrétaire d’Etat à la fonction publique. Après la bénédiction du nouveau joyau, tous les présents étaient invités dans les salons de l’Hôtel de Ville de Chaville pour fêter l’événement autour du verre de l’amitié.


WP1 : Le monument
C = nombre de colonnes.
M = nombre de marches.
L = nombre de lettres manquantes pour écrire "Komitas" en arménien si l'on n'a le droit de se servir que de celles au sol.

WP2 : Le parvis de l'église
Sous le buste du Révérend Père Komitas, une gravure illustre une scène de sa vie lors de laquelle il tombe à la renverse en voyant au loin :
Une église, K = 0.
Une femme nue, K = 1.
Un démon, K = 2.

WP3 : La rue Komitas
P = nombre de panneaux.


Final : La formule
N-(2(C*M+L)+(M-C-2L))-9
E+50 K-25P-4


*\o/* FTF stroumpf *\o/*
*\o/* STF Arnokovic *\o/*
*\o/* TTF ceiffel *\o/*



Cette cache fait partie de la serie

Cette cache fait partie de la série "Bienvenue dans l'Neuf Dieu : Églises modernes".
(l'image donne un lien vers une autre cache)


Additional Hints (Decrypt)

Qéwà ih.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)