History
The dolmens of the necropolis of Fontenille and Luxé are among
first who interested archaeologists from Charente early nineteenth
century. However, the excavations will be undertaken only in 1873
by archaeologist A.-F. Lièvre. They are classified historic
monument since 1900. The necropolis had several other monuments in
the south of the two dolmens of Perrotte. The remains of the dolmen
of the Old House, knocked around 1955, are still preserved, but at
some distance from their original position. A few hundred yards
along the mounds of the Mound of the Guard has a dolmen at one end.
The dolmens of Perrotte, as also those of the house and the Old
Guard Motte are the type called "angoumoisin" their burial chamber,
of quadrangular, is entirely composed of pillars carefully smoothed
and squared so that they fit perfectly to each other. The work of
perfection has been completely over without tools other than peaks
of flint. The Big Perrotte has retained all its pillars, but the
Little Perrotte, opposite the entrance, decorated with a
representation of ax blade carved in very low relief, another to
the right of the entrance has two protrusion enigmatic meaning.
Access to each burial chamber was through a corridor, being
difficult to read the field. Finally, a mound of stones (cairn)
surrounded by dry stone walls completely covered room and hallway
were totally hidden at the time. The remains of two cairns and
dolmens are still marked a bulge on the ground. These monuments
were built in the late fifth millennium or the first half of the
fourth millennium BC, more than a millennium before the pyramids of
Egypt.
Alternations of the Jurassic in Aunis
The Jurassic formations are known as five floors: Rauricii,
Sequanian, Kimmeridgian, Portlandian and Purbeckian. These
alternations of the Upper Jurassic are present mainly in the north
of Charentes, in whole in the plain of Aunis and in the lower plate
of the North Saintonge well beyond the right side of the Charente,
and extend the Ruffecois where are the dolmens. They also occupy
different floors but partially the substratum of the two main
islands of Charente. As with the entire base of the Charentes, the
land of the Jurassic all follow the direction inherited from the
tectonic Hercynian Armorican origin whose general orientation is
towards SE-NW
Limestone
The stones used to construct the two dolmens are limestone.
Limestone are sedimentary rocks, third in order of abundance
after the shale and sandstone, easily soluble in water, composed
mainly of calcium carbonate CaCO3 but also magnesium carbonate
MgCO3. When the rock contains a significant proportion of clay,
marl is talking about. They are formed by accumulation on the
seabed, from shells and skeletons of marine microalgae. In France,
Switzerland and Belgium the most common rock that makes up much of
the mountains (Alps, Jura, Pyrenees) and lowland (Champagne), pools
(Paris Basin) and trays (Ardenne). Limestone is recognizable by its
white color and usually the presence of fossils. It is the basis of
many materials.
Limestone can be formed in a continental environment (tufa,
stalactites, stalagmites), lake, or (most often) in the ocean.
There are several methods of forming limestone or carbonate
rocks:
- precipitation (chemical limestone):
- the slow sedimentation and / or the accumulation of microscopic
elements obtained by precipitation, and consolidation by
diagenesis, resulting in the formation of limestone. These are
often fossiliferous limestone
- the sudden degassing of groundwater reaching the open air
(cave, source) or subjected to the removal of CO2 by plants, can
cause precipitation producing localized, depending on the
circumstances, travertine, or stalactites and stalagmites. These
limestones formed in a continental environment are rarely
fossiliferous
- by action of living organisms (biogenic limestone). They can
result from a high accumulation of shells from limestone (intact or
fragments), such as chalk, or be bioconstruits (reef limestone).
They are always Fossil
- erosion (detrital limestone), such as limestone breccias or
ophicalcite.
The density of limestone is 2680 to 2760 kg/m3 (water is 1000
kg/m3). Limestone is composed of at least 70% calcite and may
contain silica, clay and organic matter and some other minerals,
the most common are dolomite, aragonite and siderite, which
influence color. Usually white, limestone is also in shades of
yellow, gray, brown or even black.
The landscape around the site shows no deposit of stones its
dimensions around. Archaeologists believe the stones in limestone
come from a site located about 40 km.
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Perrotte and perform the following tasks:
- What is the height of the entrance to the dolmen? (See arrow in
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- What is the nature of the stone used to make the dolmen ?
- Estimate the weight of each table constituting the roof of the
two dolmens of the Little and Big Perrotte.
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Histoire
Les dolmens de la nécropole de Fontenille et Luxé sont parmi les
premiers qui aient intéressé les archéologues charentais dès le
début du XIXème siècle. Toutefois, les fouilles n'en seront
entreprises qu'en 1873 par l'archéologue charentais A.-F. Lièvre.
Ils sont classés Monuments Historiques depuis 1900. La nécropole
comportait plusieurs autres monuments au sud des deux dolmens des
Perrottes. Les restes du dolmen de la Maison de la Vielle, renversé
vers 1955, sont toujours conservés, mais à quelque distance de leur
emplacement primitif. A quelques centaines de mètres, le long
tumulus de la Motte de la Garde possède un dolmen à une de ses
extrémités. Les dolmens des Perrottes, comme aussi ceux de la
maison de la Vieille et de la Motte de la Garde sont du type dit
"angoumoisin" : leur chambre funéraire, de plan quadrangulaire, est
entièrement constitué de piliers soigneusement aplanis et équarris
afin qu'ils s'ajustent parfaitement les uns aux autres. Ce travail
d'une grande perfection a été entièrement rélaisé sans autres
outils que des pics de silex. La Grosse Perrotte a conservé tous
ses piliers, mais la Petite Perrotte, en face de l'entrée, s'orne
d'une figuration de lame de hache sculptée en très léger relief, un
autre à droite de l'entrée porte deux protubérance de signification
énigmatique. L'accès à chaque chambre funéraire se faisait par un
couloir, difficilement lisible actuellement sur le terrain. Enfin,
un tertre de pierre (cairn) ceinturé par des murs de pierres sèches
recouvrait entièrement chambre et couloir qui étaient donc
totalement dissimulés à l'époque. Les restes des cairns des deux
dolmens forment un bombement encore très marqué sur le terrain. Ces
monuments ont été construits à la fin du Vème millénaire ou pendant
la première moitié du IVème millénaire avant J.C., plus d'un
millénaire avant les pyramides d'Egypte.
Les alternances du Jurassique en Aunis
Les formations du Jurassique sont connues sous cinq étages :
Rauracien, Séquanien, Kimméridgien, Portlandien et Purbeckien. Ces
alternances du Jurassique supérieur sont présentes essentiellement
dans le nord des Charentes, en totalité dans la plaine de
l’Aunis et dans le bas-plateau de la Saintonge du Nord bien
au-delà de rive droite de la Charente, et se prolongent dans le
Ruffécois où se situent les dolmens. Ces différents étages occupent
également mais partiellement le substratum des deux principales
îles charentaises. Comme pour l’ensemble du soubassement des
Charentes, les terrains du Jurassique suivent tous la direction
héritée de la tectonique hercynienne d’origine armoricaine
dont l’orientation générale est de direction S.E
–N.O.
Le calcaire
Les pierres utilisées pour construire les deux dolmens sont en
calcaire.
Les calcaires sont des roches sédimentaires, troisièmes par
ordre d'abondance après les schistes et les grès, facilement
solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de
calcium CaCO3 mais aussi de carbonate de magnésium MgCO3. Lorsque
la roche comporte une proportion non négligeable d'argile, on parle
plutôt de marne. Ils se forment par accumulation, au fond des mers,
à partir des coquillages et squelettes des microalgues et animaux
marins. C'est en France, en Suisse et en Belgique la roche la plus
courante qui compose autant des montagnes (Alpes, Jura, Pyrénées)
que des plaines (Champagne), bassins (Bassin parisien) ou des
plateaux (Ardenne). Le calcaire est reconnaissable par sa teinte
blanche et généralement la présence de fossiles. Il est la base de
nombreux matériaux.
Les calcaires peuvent se former en milieu continental (tufière,
stalactites, stalagmites), lacustre, ou (le plus souvent) en milieu
océanique. Il existe plusieurs modes de formation des roches
calcaires, ou roches carbonatées :
- par précipitation (calcaire chimique) :
- la lente sédimentation et/ou l'accumulation des éléments
microscopiques obtenus par précipitation, et leur consolidation par
la diagenèse, aboutit à la formation de la roche calcaire. Ces
calcaires sont souvent fossilifères ;
- le brusque dégazage d'une eau souterraine arrivant à l'air
libre (grotte, source) ou soumise au prélèvement par des végétaux
du CO2, peut provoquer une précipitation localisée produisant,
selon les circonstances, des travertins, ou des stalactites et
stalagmites. Ces calcaires formés en milieu continental sont
rarement fossilifères ;
- par action des êtres vivants (calcaire biogène). Ils peuvent
résulter d'une forte accumulation de coquilles ou de carapaces
calcaires (intactes ou en débris), comme la craie, ou être
bioconstruits (calcaire récifal). Ils sont toujours fossilifères
;
- par érosion (calcaire détritique), par exemple les brèches
calcaires ou ophicalcite.
La densité du calcaire est de 2680 à 2760 kg/m3 (l'eau est de
1000 kg/m3). Le calcaire est composé d'au moins 70 % de calcite et
peut contenir de la silice, de l'argile et de la matière organique
ainsi quelques autres minéraux dont les plus courants sont la
dolomite, l'aragonite et la sidérite, qui influent sur sa couleur.
En général blanc, le calcaire existe aussi dans des teintes de
jaune, gris, brun ou même noir.
Le paysage autour du site ne montre pas de gisement de pierres
de ses dimensions aux alentours. Les archéologues estiment que les
pierres en calcaires proviennent d'un site situé à près de 40
km.
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deux dolmens de la Petite et la Grosse Perrotte.
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