Situer à
l’est du Puy de Bessolles sous la barre rocheuse.
Uniquement
construites avec la pierre "du coin", empilée savamment l'une sur
l'autre, ces édicules, à la fois élégants fonctionnels et solides,
n'ont eu recours à aucun moment de leur édification au ciment ou à
un liant quelconque, ni même à la tuile. Leur toit caractéristique
sans charpente, constituant un dôme, la plupart du temps composé de
pierres plates (lauses) disposées en encorbellement, fait appel à
un savoir faire ancestral que devaient déjà connaître nos ancêtres
gaulois.
Elles sont
semi-enterrées et bordées de talus pour se protéger du froid.
Elles datent
vraisemblablement de l’époque gallo-romaine.
En Languedoc on
les appelle « capitelles », mais leur
appellation et leur forme varie suivant les régions :
« cabanes » en Périgord, « gariottes » dans le Quercy, « cadoles » en Champagne, de
« buron », qui concerne les massifs volcaniques
des Dores, du Césallier, du Cantal et de l'Aubrac, ou de
«tonne» propre à la région de Clermont-Ferrand Limagne
d'Auvergne ou chibottes » en Velay, ces
constructions avaient en tous les cas la fonction commune d'abriter
le berger des intempéries, de ranger les outils agricoles, de
soustraire au soleil de l'été les boissons et les provisions ou
plus simplement, de servir de lieu de repos à quelque paysan
harassé par la pénible besogne des champs ou de la vigne.
Plus rarement un
habitat permanent pouvait s'y établir.