Sa construction remonte à la fin du XIème siècle,
période où le choeur a été construit. Celui-ci comportait à
l’origine deux fenêtres et deux absidioles. Une troisième
fenêtre, en arc d’ogive, a été ajoutée par la suite dans
l’axe de la nef. Les deux absidioles sont devenues
respectivement les portes d’accès à la sacristie et au
clocher.
La construction de la nef remonte au milieu du XIIème siècle.
Elle comporte deux bas-côtés. L’ensemble s’appuie sur
de puissants contreforts extérieurs. Grâce à ceux-ci,
l’édifice dégage une grande impression de force et
d’équilibre. La clocher remonte, lui, à la fin du XIIème
siècle.
Les matériaux de construction sont pour l’essentiel
d’origine locale : schiste et tuf. Ce dernier, de couleur
claire et de texture poreuse, rend agréable l’ambiance
intérieure de l’édifice, et contribue à son excellente
acoustique. Celle-ci est d’ailleurs renforcée par la présence
de logettes - trous circulaires - que l’on peut remarquer à
la base de la voûte de la nef.
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L’église Sainte-Marie du Genevrey est
considérée comme un des édifices les plus anciens et les plus
intéressants de la région Grenobloise. Elle a le caractère
d’une église de village typique, dans un style roman simple
et harmonieux.
L’édifice a subi peu de remaniements au cours des siècles,
et ceux-ci restent clairement lisibles. Au fond de l’église
subsiste un pan d’enduit décoré de motifs géométriques dans
des tons ocres, témoin de ce que pouvait être autrefois la
décoration intérieure de nos églises. Par endroit les pierres ont
été rejointoyées au mortier de ciment gris, et non à la chaux que
l’on préfère employer aujourd’hui : cela nous rappelle
que, toute proche de l’église se trouvait autrefois la
cimenterie Vicat, la principale richesse du village.
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Le tympan du porche d’entrée présente une fresque dite de
la Vierge au manteau. Celle-ci représente Marie abritant douze
personnages agenouillés abrités sous les pans largement déployés de
son manteau. Il s’agit là d’une variation sur le thème
de la Vierge de Miséricorde, qui remonte au XIII ème siècle. Il
faut probablement voir dans les douze personnages, non les douze
apôtres, mais l’ensemble de l’humanité sous la
protection de Marie. On trouve une autre représentation de Vierge
au manteau dans l’église de Laval, dans le Grésivaudan.
Cette peinture murale fut quasiment invisible pendant les trois
derniers siècles de notre histoire, masquée par trois couches
d'enduit, vraissemblablement appliquées à la fin du XVIIIe siècle,
sous la Révolution.
A partir de la seconde moitié du XXe siècle, le crépi qui la
protégeait s'est lentement effrité dévoilant la partie gauche du
tableau. La partie droite fut dégagée par les mains expertes de
restaurateurs en 1992.
La restauration définitive fut effectuée en 2000. Elle consista
à combler les lacunes existantes avec des couleurs issues de
pigments minéraux de même nature que la peinture originelle.
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Vous pouvez vous garer devant l'église, la cache se situe un peu
plus haut.
Vous cherchez un bocal en verre.
Contenu initial: 2 coquillages Bretons, une vache, logbook et
crayon.
Bon geocaching !