Habitant: Les Avricourtois.
Superficie: 701 ha
Population: 1906 : 267 h. 1999 : 216 h
Autrefois: Deniscurt au XIIe. Avaucourt .Dévicourt. Château 1540 agrandi en 1758, détruit en 1917.
Le patronage de la cure appartenait au château de noyon, à qui il avait été donné vers 977 par l' évèque Hadulphe.
Un moulin à vent détruit en 14/18
Aujourd' hui: Église Saint-Eloi de 1610, retaurée en 1825.
Vierge en bois dorée offerte par l'Impératrice Eugénie.
Jeu d' arc inauguré en 1929.
Industrie ou activités:
Exploitations agricoles et forestières.
Personnage:
Adrien-Paul Balny d'Avricourt (1849-1873),
Né à Noyon (Oise), le 11 juin 1849, il entre à l'Ecole Navale le 1er mai 1866. Il est nommé successivement aspirant de 2ème classe le 1er août 1968, aspirant de 1ère classe le 2 octobre 1869, enseigne de vaisseau le 25 octobre 1871.
Il est affecté en 1870, à la Division Navale de Cochinchine sur l'aviso D'Estrées, dans un premier temps en qualité d'astronome lors d'une mission chargée d'explorer les fleuves du Cambodge, puis sur la canonnière Espingole. Après la prise de la citadelle de Hanoï par Francis Garnier le 20 novembre 1873, il participe à l'occupation du delta du fleuve Rouge, s'emparant notamment de Hung-Yen le 24 octobre, puis Phu-ly le 26, Haï-Djuong le 3 décembre. Accompagné de quelques hommes, Balny visite les places fortes du fleuve Rouge et détruit les barrages qui gène la circulation.
A la fin du mois de décembre 1873, Francis Garnier décide de repousser les Pavillons Noirs, qui menaçent Hanoï. Le 20 décembre, au cours d'une attaque, Balny tombe dans une embuscade et est tué et décapité, alors que Francis Garnier, au même moment, subissait le même sort. Son corps fut ramené dans les lignes françaises. Transporté en France, il fut inhumé dans le cimetierre d'Avricourt, près de Noyon.
Documentation Wikipédia
Eglise d' Avricourt détruite par la guerre de 14-18
Eglise Saint Eloi
L'église Saint Eloi est un édifice complexe, à l'analyse difficile.
Dominé en façade par un clocher en charpente et ardoises, il se compose d'une nerf de quatre travées avec bas-côtés, de deux petits croisillons et d'un choeur à chevet plat très court auquel fait suite une sacristie pentagonale.
Il est difficile de savoir si la nef, avec ses courtes arcades en plein cintre, est d'origine romane en raison du badigeon qui la recouvre.
Une plaque encartrée dans le mur du chevet porte la mention "bâti en 1610 réparré sur ordre de M. Le Comte de Louvencourt 1625", les dates qui peuvent s'appliquer effectivement au reste de l'édifice, excepté à la partie centrale de la façade.
Construite avec soin en pierre de tailles alors que le reste de l'édifice est en briques, cette dernière superpose un portail en plein cintre et une fenêtre rectangulaire.
L'accent est mis sur la clef du portail, dont la décoration raffinée permet d'attribuer cette partie à la première moitié du 18éme siécle.
Deux belle voûtes d'ogives en bois, à huit compartiments, coiffent la nef et le choeur, sans doute depuis une restauration effectué en 1825.
